Washington DC : Deux gardes nationaux grièvement blessés dans une fusillade près de la Maison Blanche

Fusillade à proximité de la Maison Blanche : confusion autour de l’état des victimes

Les premières informations ont suscité une grande confusion.
Depuis Mar-a-Lago, où il passe la fête de Thanksgiving, le président Donald Trump a d'abord indiqué sur Truth Social que les deux militaires étaient « grièvement blessés ».

Peu après, le gouverneur de Virginie-Occidentale, Patrick Morrisey, a annoncé leur décès sur X, déclarant que les deux membres de la Garde nationale avaient « succombé à leurs blessures ».
Vingt minutes plus tard, il est revenu sur ses propos, évoquant des « informations contradictoires ».

Lors d’une conférence de presse, le directeur du FBI, Kash Patel, a finalement clarifié la situation : les deux militaires se trouvent dans un état critique, mais vivants.
La maire de Washington, Muriel Bowser, a ajouté que les tirs étaient « ciblés », et qu’il semble que le tireur ait spécifiquement visé les deux gardes.

Un suspect arrêté : Trump promet une sanction “très chère”

La police de Washington a confirmé l’arrestation d’un suspect, tandis que des hélicoptères survolaient la zone sécurisée.
Donald Trump a réagi vivement, qualifiant le tireur présumé « d’animal » et affirmant qu’il « paiera très cher » son acte. Selon le président, le suspect serait lui-même grièvement blessé.

Des journalistes sur place ont aperçu une personne en uniforme militaire être évacuée sur un brancard à deux rues de la Maison Blanche.

La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a déclaré que le président est « tenu informé en temps réel » de cette situation qualifiée de tragique.

Un contexte sécuritaire tendu dans la capitale américaine

Ce drame survient alors que des centaines de militaires ont été déployés depuis août dans Washington à la demande de Donald Trump, malgré l’opposition des autorités locales démocrates.
Selon le président, ces renforts sont nécessaires pour lutter contre la criminalité et soutenir la police fédérale de l’immigration (ICE).

Mi-novembre, 2 175 militaires étaient stationnés dans la ville, selon les statistiques officielles.
La municipalité, opposée à cette présence, avait saisi la justice, accusant l’exécutif fédéral d’outrepasser ses pouvoirs. Les tribunaux lui ont donné raison la semaine précédente.

Une enquête fédérale en cours

L’enquête se poursuit pour déterminer les motivations du suspect et les circonstances exactes de la fusillade. Les forces locales et fédérales restent mobilisées afin d’assurer la sécurité autour de la Maison Blanche et du centre-ville.