Détérioration des conditions de travail et accueil du public
Quelque 400 agents ont voté une grève reconductible pour dénoncer la « détérioration » de leurs conditions de travail et la dégradation de l'accueil du public dans le musée le plus visité au monde.
Les syndicats (CGT, CFDT, Sud) avaient adressé un préavis de grève à la ministre de la Culture, Rachida Dati, le 8 décembre, insistant sur les problèmes de sous-effectifs. Ils estiment que « visiter le Louvre est devenu un véritable parcours du combattant ».
Ce lundi matin, le musée n'a pas ouvert ses portes à 9 h, invitant les visiteurs à patienter ou à revenir à la mi-journée.
Engagements de Rachida Dati face aux syndicats
La ministre de la Culture, Rachida Dati, a tenu des réunions avec les syndicats la semaine dernière pour tenter d'éviter la fermeture du musée à l'approche des vacances de Noël.
Face aux organisations professionnelles, la ministre s'est notamment engagée à revenir sur la baisse de 5,7 millions d'euros de dotation publique au Louvre, initialement prévue dans le projet de loi de finances 2026. Malgré cet engagement, la CGT a fait savoir qu'il n'y avait eu « aucune autre avancée significative », même si la CFDT a qualifié les discussions d'« intelligentes et apaisées ».
Réorganisation en urgence après le cambriolage
En parallèle du conflit social, le Louvre est sous le coup d'une réorganisation à marche forcée suite au cambriolage.
Rachida Dati a confié à Philippe Jost, haut fonctionnaire chargé du chantier de Notre-Dame, la mission de « réorganiser en profondeur le musée ». La mission de Philippe Jost se déroulera en janvier et février, avec des premières recommandations attendues fin février 2026. Les syndicats ont demandé à connaître le « périmètre exact » de cette mission, estimant que l'approche ne doit pas être uniquement « technico-organisationnelle ».
Enfin, la commission culture du Sénat poursuit ses auditions pour éclaircir les dysfonctionnements internes. L'ancien président du Louvre, Jean-Luc Martinez, et l'actuelle présidente, Laurence des Cars, doivent être entendus cette semaine, notamment sur deux audits alarmants de sécurité qui n'auraient été découverts qu'après le casse d’octobre.
Quelque 400 agents ont voté une grève reconductible pour dénoncer la « détérioration » de leurs conditions de travail et la dégradation de l'accueil du public dans le musée le plus visité au monde.
Les syndicats (CGT, CFDT, Sud) avaient adressé un préavis de grève à la ministre de la Culture, Rachida Dati, le 8 décembre, insistant sur les problèmes de sous-effectifs. Ils estiment que « visiter le Louvre est devenu un véritable parcours du combattant ».
Ce lundi matin, le musée n'a pas ouvert ses portes à 9 h, invitant les visiteurs à patienter ou à revenir à la mi-journée.
Engagements de Rachida Dati face aux syndicats
La ministre de la Culture, Rachida Dati, a tenu des réunions avec les syndicats la semaine dernière pour tenter d'éviter la fermeture du musée à l'approche des vacances de Noël.
Face aux organisations professionnelles, la ministre s'est notamment engagée à revenir sur la baisse de 5,7 millions d'euros de dotation publique au Louvre, initialement prévue dans le projet de loi de finances 2026. Malgré cet engagement, la CGT a fait savoir qu'il n'y avait eu « aucune autre avancée significative », même si la CFDT a qualifié les discussions d'« intelligentes et apaisées ».
Réorganisation en urgence après le cambriolage
En parallèle du conflit social, le Louvre est sous le coup d'une réorganisation à marche forcée suite au cambriolage.
Rachida Dati a confié à Philippe Jost, haut fonctionnaire chargé du chantier de Notre-Dame, la mission de « réorganiser en profondeur le musée ». La mission de Philippe Jost se déroulera en janvier et février, avec des premières recommandations attendues fin février 2026. Les syndicats ont demandé à connaître le « périmètre exact » de cette mission, estimant que l'approche ne doit pas être uniquement « technico-organisationnelle ».
Enfin, la commission culture du Sénat poursuit ses auditions pour éclaircir les dysfonctionnements internes. L'ancien président du Louvre, Jean-Luc Martinez, et l'actuelle présidente, Laurence des Cars, doivent être entendus cette semaine, notamment sur deux audits alarmants de sécurité qui n'auraient été découverts qu'après le casse d’octobre.


Social et sécurité: Le personnel du Louvre vote la grève « à l'unanimité »
