🔹 « C’est Dieu qui a criminalisé l’homosexualité en premier »
Pour Mame Matar Gueye, la condamnation de l’homosexualité ne relève pas simplement d’un choix personnel ou d’une posture sociale, mais d’un principe religieux universel. « C’est le bon Dieu qui a criminalisé en premier l’homosexualité. L’Église la bannit, l’islam également », a-t-il déclaré, en référence aux enseignements religieux.
🔹 Des accusations contre un prétendu "lobby LGBT"
Le militant affirme que des actes considérés comme des provocations auraient été commis sur le territoire sénégalais. Il évoque notamment des « films pornographiques tournés dans des lieux saints » et des « mariages homosexuels célébrés dans des villes religieuses », qu’il juge comme des atteintes graves aux fondements moraux et spirituels du Sénégal.
🔹 Une mobilisation persistante de Jamra
Mame Matar Gueye a réitéré l’engagement de l’ONG Jamra à continuer son combat. « On n’approuve pas et on ne va pas se taire, que cela soit clair », a-t-il martelé, s’adressant à ceux qu’il considère comme les promoteurs d’un agenda incompatible avec les valeurs sénégalaises.
🔹 Un débat national toujours vif
Cette prise de position intervient dans un contexte où la question de la criminalisation de l’homosexualité reste au cœur de l’actualité sociopolitique sénégalaise. Plusieurs organisations religieuses et acteurs sociaux plaident pour un durcissement des lois en la matière, tandis que d’autres voix appellent à plus de tolérance et au respect des droits humains.
💬 Le discours de Mame Matar Gueye soulève des débats sensibles au croisement des convictions religieuses, des droits civiques et des valeurs sociales sénégalaises.