Un dépôt de plainte qui déclenche une cascade de révélations
Tout débute avec la plainte de T. Camara, qui affirme avoir versé 400 000 FCFA pour un appartement qu’elle n’occupera jamais. Convaincue par les assurances de Bougazelli, reconverti en agent immobilier, elle avait même anticipé son déménagement en changeant ses enfants d’école.
Le week-end dernier, les éléments du lieutenant Sy Bâ se rendent à la cité Golf Océan et interpellent l’ancien député. Son arrestation marque un tournant : les victimes affluent au commissariat pour déposer plainte.
Un système présumé structuré autour de faux contrats et de visites fictives
Parmi elles, I. Timera, des Parcelles Assainies, raconte une expérience similaire : visite d’un appartement, contrat signé dans une boutique présentée comme une agence immobilière, promesse de clés sous 48 heures… avant de se rendre compte qu’il s’agissait d’une location fantôme.
Selon les témoignages, un maçon-courtier nommé A. Dieng, actuellement introuvable, serait impliqué dans les opérations. Mais plusieurs plaignants assurent avoir traité directement avec Bougazelli, tandis que des documents retrouvés dans les boutiques “multiservices” semblent confirmer des irrégularités.
Bougazelli, pour sa part, nie son implication et rejette la responsabilité sur ce courtier.
Des remboursements de dernière minute pour tenter d’apaiser la colère
Face à l’accumulation des plaintes, des proches de Bougazelli tentent des règlements rapides. Certaines victimes rapportent avoir été approchées au commissariat avec des promesses de remboursement sous 24 heures si elles acceptaient de suspendre temporairement leurs plaintes.
I. Timera affirme avoir reçu 200 000 FCFA d’un parent de l’ex-député, qui lui aurait garanti le versement du reste ultérieurement. Mais ces tentatives n’ont pas empêché l’enregistrement de nouvelles plaintes.
Une affaire qui s’alourdit chaque semaine
Déjà en novembre, L’Observateur avait révélé un cas similaire impliquant K. Coulibaly, à qui Bougazelli aurait promis un appartement pour 300 000 FCFA, suivies d’annulations et de reports. Convoqué au commissariat, il aurait remboursé en urgence le montant dû, sans attendre les plaignants.
Vers un déférrement imminent
Toujours en garde à vue au poste de Golf-Sud, Seydina Fall “Bougazelli” devrait être déféré au parquet ce mercredi, sauf rebondissement.
Les enquêteurs poursuivent leurs recherches pour interpeller A. Dieng, présenté par l’ex-député comme le principal acteur des manœuvres, mais considéré par les victimes comme un simple intermédiaire.
Tout débute avec la plainte de T. Camara, qui affirme avoir versé 400 000 FCFA pour un appartement qu’elle n’occupera jamais. Convaincue par les assurances de Bougazelli, reconverti en agent immobilier, elle avait même anticipé son déménagement en changeant ses enfants d’école.
Le week-end dernier, les éléments du lieutenant Sy Bâ se rendent à la cité Golf Océan et interpellent l’ancien député. Son arrestation marque un tournant : les victimes affluent au commissariat pour déposer plainte.
Un système présumé structuré autour de faux contrats et de visites fictives
Parmi elles, I. Timera, des Parcelles Assainies, raconte une expérience similaire : visite d’un appartement, contrat signé dans une boutique présentée comme une agence immobilière, promesse de clés sous 48 heures… avant de se rendre compte qu’il s’agissait d’une location fantôme.
Selon les témoignages, un maçon-courtier nommé A. Dieng, actuellement introuvable, serait impliqué dans les opérations. Mais plusieurs plaignants assurent avoir traité directement avec Bougazelli, tandis que des documents retrouvés dans les boutiques “multiservices” semblent confirmer des irrégularités.
Bougazelli, pour sa part, nie son implication et rejette la responsabilité sur ce courtier.
Des remboursements de dernière minute pour tenter d’apaiser la colère
Face à l’accumulation des plaintes, des proches de Bougazelli tentent des règlements rapides. Certaines victimes rapportent avoir été approchées au commissariat avec des promesses de remboursement sous 24 heures si elles acceptaient de suspendre temporairement leurs plaintes.
I. Timera affirme avoir reçu 200 000 FCFA d’un parent de l’ex-député, qui lui aurait garanti le versement du reste ultérieurement. Mais ces tentatives n’ont pas empêché l’enregistrement de nouvelles plaintes.
Une affaire qui s’alourdit chaque semaine
Déjà en novembre, L’Observateur avait révélé un cas similaire impliquant K. Coulibaly, à qui Bougazelli aurait promis un appartement pour 300 000 FCFA, suivies d’annulations et de reports. Convoqué au commissariat, il aurait remboursé en urgence le montant dû, sans attendre les plaignants.
Vers un déférrement imminent
Toujours en garde à vue au poste de Golf-Sud, Seydina Fall “Bougazelli” devrait être déféré au parquet ce mercredi, sauf rebondissement.
Les enquêteurs poursuivent leurs recherches pour interpeller A. Dieng, présenté par l’ex-député comme le principal acteur des manœuvres, mais considéré par les victimes comme un simple intermédiaire.


Nouvelles accusations d’escroquerie immobilière : Bougazelli au cœur d’un scandale aux multiples victimes
