Une convocation qui fait polémique
La Division Spéciale de la Cybersécurité (DSC) est à l’origine de cette convocation, qui suscite depuis plusieurs jours une vague de réactions au sein de l’opinion publique. De nombreux internautes, journalistes, acteurs politiques et membres de la société civile y voient une nouvelle tentative de museler une voix critique du régime.
« Cette convocation s’inscrit dans une logique de répression des libertés d’expression », dénoncent plusieurs commentaires en ligne, appelant à protéger le droit des journalistes à exercer librement leur métier.
Un soutien qui s’amplifie
L'affiche de mobilisation, devenue virale, invite tous les citoyens attachés à la liberté de la presse à se rassembler pacifiquement devant le tribunal, lundi matin, pour manifester leur solidarité.
"Ce n’est pas seulement Badara Gadiaga qui est concerné, mais toute la liberté d’expression au Sénégal", lit-on sur plusieurs publications partagées massivement.
Contexte tendu pour la presse critique
Cette affaire intervient dans un climat politique tendu, où plusieurs figures médiatiques et activistes ont été inquiétées par la justice ces derniers mois. Le cas de Badara Gadiaga ravive ainsi les débats sur la protection des journalistes, le rôle des médias dans la démocratie, et la tolérance des autorités face aux critiques publiques.