Une nouvelle affaire aux lourdes répercussions politiques secoue la Guinée-Bissau. Dans la nuit du 12 au 13 décembre 2025, les autorités portugaises ont saisi près de 5 millions d’euros en espèces à l’aéroport de Lisbonne à bord d’un jet privé en provenance de Bissau. Selon les révélations de la chaîne portugaise SIC, confirmées par la Police Judiciaire (PJ), l’appareil transportait notamment l’épouse du président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embaló.
D’après les premiers éléments divulgués par les médias portugais, le jet privé a attiré l’attention des services de sécurité lors de son arrivée sur le sol portugais. Une inspection approfondie aurait permis de découvrir plusieurs valises contenant une importante somme d’argent liquide, estimée à environ 5 millions d’euros. La Police Judiciaire a procédé à la saisie immédiate des fonds, conformément à la législation portugaise et européenne en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement illicite.
Les circonstances exactes du transport de ces fonds restent, à ce stade, floues. Les autorités portugaises n’ont pas officiellement communiqué sur l’origine de l’argent ni sur sa destination finale, invoquant le caractère sensible et en cours de l’enquête. Toutefois, la présence à bord de l’épouse du chef de l’État bissau-guinéen confère à cette affaire une dimension politique majeure, tant au niveau national qu’international.
Cette saisie intervient dans un contexte déjà tendu en Guinée-Bissau, où le climat politique demeure fragile. Le pays est régulièrement confronté à des accusations de corruption, de mauvaise gouvernance et d’ingérences dans les institutions de l’État. L’entourage du président Umaro Sissoco Embaló a, à plusieurs reprises, été la cible de critiques de l’opposition et de la société civile, qui dénoncent une opacité persistante dans la gestion des affaires publiques.
À Bissau, l’affaire alimente déjà de vives réactions. Plusieurs responsables politiques de l’opposition réclament des explications claires de la présidence sur l’origine des fonds saisis et sur les raisons de leur transport en liquide à bord d’un jet privé. Des organisations de la société civile appellent, de leur côté, à l’ouverture d’une enquête indépendante, tant au niveau national qu’international, afin de faire toute la lumière sur ce dossier.
Du côté de la présidence bissau-guinéenne, aucun communiqué officiel n’avait encore été publié au moment de la diffusion des informations. Le silence des autorités contraste avec l’ampleur médiatique prise par l’affaire, notamment au Portugal, où les médias soulignent la gravité potentielle des faits et les implications diplomatiques possibles entre Lisbonne et Bissau.
Cette nouvelle affaire pourrait avoir des conséquences importantes sur la scène politique bissau-guinéenne, déjà marquée par une instabilité chronique. Elle risque également de raviver les interrogations des partenaires internationaux de la Guinée-Bissau sur la gouvernance, la transparence financière et la lutte contre les flux financiers illicites dans le pays.
En attendant les conclusions de l’enquête portugaise, cette saisie spectaculaire à Lisbonne s’impose comme un nouvel épisode embarrassant pour le pouvoir en place à Bissau, et pourrait durablement peser sur l’image du régime à l’étranger.
D’après les premiers éléments divulgués par les médias portugais, le jet privé a attiré l’attention des services de sécurité lors de son arrivée sur le sol portugais. Une inspection approfondie aurait permis de découvrir plusieurs valises contenant une importante somme d’argent liquide, estimée à environ 5 millions d’euros. La Police Judiciaire a procédé à la saisie immédiate des fonds, conformément à la législation portugaise et européenne en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement illicite.
Les circonstances exactes du transport de ces fonds restent, à ce stade, floues. Les autorités portugaises n’ont pas officiellement communiqué sur l’origine de l’argent ni sur sa destination finale, invoquant le caractère sensible et en cours de l’enquête. Toutefois, la présence à bord de l’épouse du chef de l’État bissau-guinéen confère à cette affaire une dimension politique majeure, tant au niveau national qu’international.
Cette saisie intervient dans un contexte déjà tendu en Guinée-Bissau, où le climat politique demeure fragile. Le pays est régulièrement confronté à des accusations de corruption, de mauvaise gouvernance et d’ingérences dans les institutions de l’État. L’entourage du président Umaro Sissoco Embaló a, à plusieurs reprises, été la cible de critiques de l’opposition et de la société civile, qui dénoncent une opacité persistante dans la gestion des affaires publiques.
À Bissau, l’affaire alimente déjà de vives réactions. Plusieurs responsables politiques de l’opposition réclament des explications claires de la présidence sur l’origine des fonds saisis et sur les raisons de leur transport en liquide à bord d’un jet privé. Des organisations de la société civile appellent, de leur côté, à l’ouverture d’une enquête indépendante, tant au niveau national qu’international, afin de faire toute la lumière sur ce dossier.
Du côté de la présidence bissau-guinéenne, aucun communiqué officiel n’avait encore été publié au moment de la diffusion des informations. Le silence des autorités contraste avec l’ampleur médiatique prise par l’affaire, notamment au Portugal, où les médias soulignent la gravité potentielle des faits et les implications diplomatiques possibles entre Lisbonne et Bissau.
Cette nouvelle affaire pourrait avoir des conséquences importantes sur la scène politique bissau-guinéenne, déjà marquée par une instabilité chronique. Elle risque également de raviver les interrogations des partenaires internationaux de la Guinée-Bissau sur la gouvernance, la transparence financière et la lutte contre les flux financiers illicites dans le pays.
En attendant les conclusions de l’enquête portugaise, cette saisie spectaculaire à Lisbonne s’impose comme un nouvel épisode embarrassant pour le pouvoir en place à Bissau, et pourrait durablement peser sur l’image du régime à l’étranger.


Guinée-Bissau: près de 5 millions d’euros saisis à Lisbonne dans un jet lié à l’entourage présidentiel
