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Gouvernance au Sénégal : Bassirou Kébé assure qu'« aucun directeur fautif ne sera protégé, ni par Diomaye ni par Sonko »

Dakar, 4 mai 2025 – Invité de l’émission En Vérité sur RSI, Bassirou Kébé, Directeur général de la Société nationale des HLM (SN HLM) et cadre de Moncap Pastef, a livré un message fort sur la transparence, la justice, et l’engagement du nouveau régime en faveur d’une gouvernance éthique. Face aux défis d’un État réformateur, il a plaidé pour une gestion rigoureuse et responsable de l’administration publique.


 

⚖️ Reddition des comptes : « Ce n’est pas une chasse aux sorcières »

Dès l’entame, Bassirou Kébé a tenu à préciser que la reddition des comptes ne doit pas être interprétée comme une revanche politique :

« Elle n’est pas une chasse aux sorcières, mais un principe fondamental de la bonne gouvernance. Elle doit servir d’exemple à tout responsable. »

Il s’agit selon lui d’une condition sine qua non pour instaurer la transparence et la redevabilité dans la gestion des affaires publiques.



📌 « Nous sommes tous justiciables »

Affirmant avec fermeté que personne n’est au-dessus de la loi, y compris les responsables issus de la coalition au pouvoir, Bassirou Kébé a déclaré :

« Je fais partie des directeurs qui gèrent des gestions. Donc, moi comme mes camarades, nous devons avoir conscience que nous sommes justiciables. Et si nous commettons des erreurs, les poursuites judiciaires s’appliqueront. Ni le président Diomaye Faye ni Ousmane Sonko ne protégera quiconque. »


Un avertissement clair à l’ensemble de l’administration, à l’heure où la justice sénégalaise est appelée à jouer un rôle central dans la lutte contre l’impunité.



🛠️ Réformes profondes : au-delà des mesures superficielles


Déterminé à tourner la page de l’ancien système, Kébé dénonce une « prédation systémique » qui aurait marqué les précédentes gouvernances :

« Mon intime conviction est que le pays a été dirigé par des voleurs. À la justice maintenant de situer les responsabilités et de sanctionner. »


Il appelle à une transformation structurelle de l’État, seule voie selon lui pour répondre aux aspirations populaires et instaurer une gouvernance fondée sur l’éthique, la compétence et la responsabilité collective.



🧑‍⚖️ Nominations : fin du favoritisme, priorité à la compétence

Interrogé sur les nominations politiques, Bassirou Kébé rejette toute idée de clientélisme :

« Nous n’avons jamais dit que seuls nos militants seront nommés, d’ailleurs c’est impossible. »

Il cite à l’appui les appels à candidatures ouverts pour des postes clés comme le Conseil national des Droits de l’Homme ou le Collège Arcoc, symboles d’une volonté de rupture.



🤝 Vers une unité nationale autour des compétences

S’il reconnaît l’importance de gouverner avec les alliés du combat politique, Bassirou Kébé insiste sur l’unité autour des fils compétents du pays :

« Le développement d’un pays demande l’unité de ses fils compétents. Nous n’allons pas manquer de faire appel à eux le moment venu. »



En pleine phase de refondation institutionnelle, les propos de Bassirou Kébé traduisent la volonté du régime Diomaye-Sonko de rompre avec les pratiques anciennes, en instaurant une culture de redevabilité, de rigueur et de méritocratie. L’heure semble être à la moralisation de la vie publique et à la consolidation des bases d’une nouvelle gouvernance au Sénégal.

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