Une intensité physique étouffante
Devant leur public chauffé à blanc, les Angolais ont imposé une intensité défensive et physique qui a rapidement fait la différence. Le rebond offensif (19 prises) a symbolisé leur domination, offrant de précieuses secondes chances converties en points. Ajoutés aux tirs primés de Childe Dundao (16 points) et à une défense intraitable, ces efforts ont asphyxié les Maliens.
Le Mali dépassé par l’expérience angolaise
Finaliste pour la première fois de son histoire, le Mali a vite subi la pression. Menés de 12 points à la pause, les Aigles ont multiplié les pertes de balle (22 au total) et n’ont jamais trouvé de solutions offensives. Leur meilleur joueur, Mahamane Coulibaly, n’a inscrit que deux points, confirmant l’impuissance offensive des Maliens.
Dundao, le métronome angolais
Véritable chef d’orchestre, Childe Dundao a dicté le rythme du match en guidant ses coéquipiers. Solide leader, il a canalisé l’énergie de l’Angola et porté son équipe vers la victoire. Pour le public angolais, cette démonstration rappelle que jouer une finale à Luanda reste un défi presque impossible à relever.
Un 12ᵉ sacre pour l’histoire
Avec ce nouveau titre, l’Angola confirme son statut de nation la plus titrée du basket africain, déjà sacrée à domicile en 1989, 1999 et 2007. Ce triomphe renforce son héritage et réaffirme sa suprématie sur le continent.