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Extradition de Madiambal Diagne : « Personne ne peut forcer la Cour d’appel de Versailles à aller plus vite », selon l'ambassadrice de France

L'ambassadrice de France au Sénégal, Christine Fages, a fait une mise au point détaillée sur l'affaire d'extradition du journaliste Madiambal Diagne, lors de son passage à l'émission « En Vérité » sur la RTS. Elle a insisté sur l'indépendance de la justice française et a tenu à tempérer les critiques concernant la lenteur du processus.


Rédigé par Kamalenba le Lundi 15 Décembre 2025 à 16:33

Extradition de Madiambal Diagne : « Personne ne peut forcer la Cour d’appel de Versailles à aller plus vite », selon l'ambassadrice de France

L'indépendance totale de la justice française

Christine Fages a clairement indiqué qu'aucun refus n’a été prononcé à ce jour par la France, car la justice n’a pas encore rendu sa décision.

« La décision incombe à la Cour d’appel de Versailles, qui examine la demande en toute indépendance. L'exécutif français ne peut ni intervenir, ni accélérer cette procédure », a-t-elle affirmé.

L'ambassadrice a souligné qu'aucun pouvoir exécutif ne peut forcer la Cour d’appel de Versailles à accélérer son examen du dossier.

Un appel à la réciprocité et à la patience
Pour relativiser la situation, Christine Fages a rappelé que la France attend elle-même l’extradition d’un de ses ressortissants depuis le Sénégal depuis 2022. Elle a précisé que cette attente n’a pas entamé les relations bilatérales, insistant sur la réciprocité nécessaire dans de tels dossiers. « Nous respectons le temps de la justice sénégalaise », a-t-elle déclaré.

Par ailleurs, Paris a exprimé sa surprise face à l'annonce par Dakar d’une suspension provisoire des extraditions vers la France. L'ambassadrice a néanmoins assuré que les autorités judiciaires des deux pays sont en contact régulier et informées de l’état d’avancement des dossiers.

Pas de menace sur la coopération franco-sénégalaise
Malgré la médiatisation de l'affaire, Christine Fages a cherché à rassurer sur l'état de la coopération franco-sénégalaise. Elle a minimisé la portée du dossier Diagne, rappelant qu’il porte sur des faits délictuels et non criminels, contrairement à de nombreuses demandes françaises qui concernent des crimes graves ou des réseaux de criminalité internationale.

Elle a conclu en soulignant qu'il n'y a aucune friction structurelle et que si le Sénégal souhaite revoir le cadre de coopération judiciaire, « il n’a qu’à nous le demander et nous en discuterons ».


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