Le président des États-Unis, Donald Trump, a signé ce jeudi 18 décembre 2025 un décret exécutif pouvant conduire à la reclassification du cannabis comme une drogue moins dangereuse. Cette décision marque un tournant important dans la politique fédérale américaine en matière de stupéfiants et rapproche la législation nationale des pratiques déjà adoptées par de nombreux États.
Le décret ouvre la voie à un passage du cannabis du classement Schedule I, qui regroupe les substances considérées comme les plus dangereuses telles que l’héroïne ou le LSD, vers le Schedule III, où figurent notamment la kétamine et certains stéroïdes anabolisants. Une telle reclassification, qui doit être validée par la Drug Enforcement Administration (DEA), ne légaliserait pas pour autant l’usage récréatif à l’échelle nationale, mais allégerait la réglementation et la pression fiscale pesant sur l’industrie du cannabis.
Donald Trump a justifié cette initiative par les nombreux appels reçus en faveur de cette réforme, notamment pour ses bénéfices médicaux. « Des personnes souffrant énormément me supplient de le faire », a-t-il déclaré.
Le processus de reclassification, habituellement long et soumis à consultation publique, était déjà en cours sous l’administration de l’ancien président Joe Biden. Le décret de Trump devrait toutefois accélérer la procédure, sans qu’un calendrier précis n’ait été communiqué.
Actuellement, 40 États américains et Washington D.C. autorisent l’usage médical du cannabis, et plusieurs ont légalisé son usage récréatif. Cependant, la législation fédérale reste plus restrictive, exposant encore certains consommateurs à des poursuites.
Selon un sondage Gallup, 64 % des Américains soutiennent aujourd’hui la légalisation du cannabis, contre 36 % en 2005. Ce soutien a néanmoins légèrement reculé ces dernières années, notamment chez les électeurs républicains.
Le décret présidentiel prévoit également l’extension de la recherche scientifique et un meilleur accès au CBD, produit dérivé du chanvre. Un programme pilote de Medicare permettra même aux personnes âgées d’accéder gratuitement au CBD légal, sur prescription médicale.
La mesure suscite toutefois une forte opposition. Plus de vingt sénateurs républicains ont appelé Donald Trump à maintenir le cannabis en Schedule I, invoquant des risques pour la santé publique, la sécurité routière et le milieu professionnel.
Le décret ouvre la voie à un passage du cannabis du classement Schedule I, qui regroupe les substances considérées comme les plus dangereuses telles que l’héroïne ou le LSD, vers le Schedule III, où figurent notamment la kétamine et certains stéroïdes anabolisants. Une telle reclassification, qui doit être validée par la Drug Enforcement Administration (DEA), ne légaliserait pas pour autant l’usage récréatif à l’échelle nationale, mais allégerait la réglementation et la pression fiscale pesant sur l’industrie du cannabis.
Donald Trump a justifié cette initiative par les nombreux appels reçus en faveur de cette réforme, notamment pour ses bénéfices médicaux. « Des personnes souffrant énormément me supplient de le faire », a-t-il déclaré.
Le processus de reclassification, habituellement long et soumis à consultation publique, était déjà en cours sous l’administration de l’ancien président Joe Biden. Le décret de Trump devrait toutefois accélérer la procédure, sans qu’un calendrier précis n’ait été communiqué.
Actuellement, 40 États américains et Washington D.C. autorisent l’usage médical du cannabis, et plusieurs ont légalisé son usage récréatif. Cependant, la législation fédérale reste plus restrictive, exposant encore certains consommateurs à des poursuites.
Selon un sondage Gallup, 64 % des Américains soutiennent aujourd’hui la légalisation du cannabis, contre 36 % en 2005. Ce soutien a néanmoins légèrement reculé ces dernières années, notamment chez les électeurs républicains.
Le décret présidentiel prévoit également l’extension de la recherche scientifique et un meilleur accès au CBD, produit dérivé du chanvre. Un programme pilote de Medicare permettra même aux personnes âgées d’accéder gratuitement au CBD légal, sur prescription médicale.
La mesure suscite toutefois une forte opposition. Plus de vingt sénateurs républicains ont appelé Donald Trump à maintenir le cannabis en Schedule I, invoquant des risques pour la santé publique, la sécurité routière et le milieu professionnel.


États-Unis : Donald Trump signe un décret ouvrant la voie à une reclassification du cannabis
