Un arsenal de pointe pour renforcer la défense insulaire
Les huit contrats annoncés ce jeudi par le ministère taïwanais des Affaires étrangères portent sur des équipements stratégiques tels que des systèmes de missiles Himars, des obusiers, des missiles anti-chars, des drones, des pièces détachées pour divers équipements militaires. Cette transaction marque la deuxième vente d'armes majeure depuis le début du second mandat de Donald Trump, illustrant la volonté de Washington de rester le principal fournisseur d'armes et partenaire de Taipei face aux velléités chinoises.
Vers une hausse massive du budget de défense taïwanais
Cette annonce s'inscrit dans une stratégie globale de renforcement souhaitée par le président taïwanais Lai Ching-te. Ce dernier prévoit d'augmenter les dépenses de défense pour qu'elles atteignent 3 % du PIB en 2026, avant de viser les 5 % à l'horizon 2030. Bien que validée par le Département d'État, la vente doit encore obtenir le feu vert du Congrès américain et du Parlement taïwanais, où l'opposition dispose d'un poids significatif. À titre de comparaison, il faut remonter à 2001, sous George W. Bush, pour retrouver une vente d'une telle envergure.
La réponse cinglante de Pékin et la pression sur le terrain
Sans surprise, la Chine a réagi avec virulence, exhortant Washington à « cesser immédiatement ses actions dangereuses consistant à armer Taïwan ». Pour Pékin, qui considère l'île comme une partie intégrante de son territoire, cette coopération militaire est une provocation inacceptable. Sur le terrain, la pression est quasi quotidienne : les autorités taïwanaises ont détecté, en l'espace de 24 heures seulement, 40 avions militaires chinois, huit navires de guerre, ainsi que le passage du porte-avions Fujian dans le détroit de Taïwan.
Les huit contrats annoncés ce jeudi par le ministère taïwanais des Affaires étrangères portent sur des équipements stratégiques tels que des systèmes de missiles Himars, des obusiers, des missiles anti-chars, des drones, des pièces détachées pour divers équipements militaires. Cette transaction marque la deuxième vente d'armes majeure depuis le début du second mandat de Donald Trump, illustrant la volonté de Washington de rester le principal fournisseur d'armes et partenaire de Taipei face aux velléités chinoises.
Vers une hausse massive du budget de défense taïwanais
Cette annonce s'inscrit dans une stratégie globale de renforcement souhaitée par le président taïwanais Lai Ching-te. Ce dernier prévoit d'augmenter les dépenses de défense pour qu'elles atteignent 3 % du PIB en 2026, avant de viser les 5 % à l'horizon 2030. Bien que validée par le Département d'État, la vente doit encore obtenir le feu vert du Congrès américain et du Parlement taïwanais, où l'opposition dispose d'un poids significatif. À titre de comparaison, il faut remonter à 2001, sous George W. Bush, pour retrouver une vente d'une telle envergure.
La réponse cinglante de Pékin et la pression sur le terrain
Sans surprise, la Chine a réagi avec virulence, exhortant Washington à « cesser immédiatement ses actions dangereuses consistant à armer Taïwan ». Pour Pékin, qui considère l'île comme une partie intégrante de son territoire, cette coopération militaire est une provocation inacceptable. Sur le terrain, la pression est quasi quotidienne : les autorités taïwanaises ont détecté, en l'espace de 24 heures seulement, 40 avions militaires chinois, huit navires de guerre, ainsi que le passage du porte-avions Fujian dans le détroit de Taïwan.


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