Cette affaire fait suite à une plainte déposée par El Malick Ndiaye, président de l’Assemblée nationale, auprès de la Division spéciale de la cybercriminalité. Le chroniqueur avait en effet affirmé publiquement que l’attribution d’un marché de véhicules à l’Assemblée nationale était liée à une affaire de corruption impliquant un ancien ministre.
Des accusations jugées non fondées
Lors de l’audience, le parquet a estimé que les accusations de Bachir Fofana étaient infondées et non étayées par des preuves tangibles. L'enquête a révélé que le chroniqueur avait obtenu ses informations de la part de codétenus de Cheikh Guèye, désigné comme le supposé bénéficiaire du marché public en question.
Le procès, qui avait été initialement suspendu en raison du comportement du prévenu, a finalement repris dans le calme. Le verdict est attendu pour le 9 juillet 2025.
Ce dossier relance le débat sur la responsabilité des chroniqueurs, la régulation de l’information sur les réseaux sociaux, et les limites de la liberté d’expression dans un contexte de forte tension politico-médiatique.