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Crash du Boeing 737 Max : les familles des victimes d’Ethiopian Airlines indignées après un accord judiciaire controversé

Le 23 mai 2025, Boeing et le gouvernement fédéral des États-Unis ont conclu un accord mettant un terme aux poursuites pénales engagées contre l’avionneur américain dans le cadre des deux catastrophes aériennes impliquant ses appareils 737 Max. Ce règlement judiciaire suscite une vive indignation chez les familles des victimes, notamment celles du crash d’Ethiopian Airlines survenu en mars 2019.


Rédigé par Kamalenba le Dimanche 25 Mai 2025 à 01:45

🔹 Un accord qui met fin aux poursuites pénales

Cet accord intervient après des années de procédure judiciaire et de pressions sur Boeing pour répondre des responsabilités liées aux deux accidents majeurs ayant coûté la vie à 346 personnes : le crash du vol Lion Air en Indonésie en octobre 2018 et celui d’Ethiopian Airlines en Éthiopie, cinq mois plus tard.
 

Selon les termes de l'accord, Boeing évite un procès pénal en versant une amende, sans toutefois reconnaître formellement sa culpabilité dans les défaillances techniques et les fautes de communication qui ont été pointées du doigt dans les enquêtes.


🔹 Les familles des victimes dénoncent un “arrangement honteux”

La réaction des familles ne s’est pas fait attendre. Pour beaucoup d’entre elles, notamment celles touchées par la tragédie d’Ethiopian Airlines, cette décision représente une profonde injustice.
 

« Ce n’est pas seulement une question d’argent. Nous demandons vérité, responsabilité et justice », déclare une représentante d’un collectif de familles de victimes. Ces dernières dénoncent le fait que l’accord protège Boeing contre toute responsabilité pénale future, et considèrent que l’entreprise échappe à ses obligations morales et juridiques.


🔹 Un passif judiciaire et une crise de confiance persistante

Depuis les accidents, Boeing a vu son image profondément ternie. Le système MCAS (Maneuvering Characteristics Augmentation System), pointé comme responsable de la défaillance à l’origine des crashs, a été lourdement critiqué pour son manque de fiabilité et l’insuffisance de formation des pilotes.


En 2021, Boeing avait déjà accepté de verser 2,5 milliards de dollars dans le cadre d’un accord avec le Département de la Justice des États-Unis. Ce nouvel arrangement s’inscrit dans une logique de résolution à l’amiable mais continue de nourrir la méfiance des proches des victimes et des défenseurs des droits des passagers.


🔹 Un précédent judiciaire aux répercussions internationales

Le crash d’Ethiopian Airlines avait eu un impact mondial : de nombreux pays, dont l’Éthiopie, avaient temporairement interdit le survol de leur territoire aux Boeing 737 Max. Cet accord judiciaire pourrait désormais influencer la manière dont les futures affaires de sécurité aérienne seront traitées au niveau international.


💬 En mettant fin aux poursuites pénales sans procès, Boeing évite une exposition judiciaire potentiellement dévastatrice. Mais à quel prix pour la justice et la mémoire des 346 victimes ?





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