Un partenariat stratégique pour la résilience environnementale
Ce vendredi, le ministère de l’Environnement et de la Transition écologique, représenté par le ministre Daouda Ngom, a signé un protocole d’accord avec la FAO, par l’intermédiaire de Bintia Stephen Tchicaya, coordonnatrice intérimaire de l’agence onusienne.
Ce partenariat s’inscrit dans le cadre du projet SURAGGWA (Strengthening the Resilience of the Great Green Wall Initiative), une initiative clé pour la région sahélienne. L’objectif est clair : renforcer la résilience climatique, lutter contre la désertification et réhabiliter massivement les terres dégradées.
Un impact environnemental et social majeur
Avec un financement de 87,75 milliards FCFA alloué par le Fonds vert pour le climat, le projet SURAGGWA entend :
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Restaurer 1,4 million d’hectares de terres
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Réduire 65 millions de tonnes de CO₂
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Améliorer les conditions de vie de 1,9 million de Sénégalais
Le ministre Ngom a souligné que ce projet « témoigne de l’engagement ferme du Sénégal à restaurer ses terres et à renforcer la résilience de ses populations », dans le cadre plus large de l’Initiative de la Grande muraille verte (GMV).
Une avancée majeure pour les ODD et la diplomatie climatique
Ce protocole vient renforcer les engagements du Sénégal en matière de développement durable, en particulier les ODD 13 (action climatique), 15 (vie terrestre) et 2 (faim zéro). Il place également le pays au cœur des stratégies africaines et internationales en faveur d’un avenir plus vert, plus résilient et plus équitable.
Le projet SURAGGWA, à travers ses ambitions chiffrées et son cadre opérationnel, marque une étape structurante dans la transition écologique du Sénégal, en combinant restauration des écosystèmes, sécurité alimentaire et inclusion sociale.