Le feuilleton politico-financier autour du rapport explosif de la Centif (Cellule nationale de traitement des informations financières) continue de secouer la scène publique sénégalaise. Selon des révélations exclusives de L’Observateur, l’ancien ministre de l’Énergie Samuel Sarr, aujourd’hui en liberté provisoire sous bracelet électronique, a été entendu par les enquêteurs de la Division des investigations criminelles (DIC) à son domicile.
En cause : l’achat de deux véhicules de luxe — un Land Rover et une Mercedes-Benz S500 à empattement long — pour un montant global estimé à 200 millions FCFA. Ces voitures auraient été acquises auprès d’Amadou Macky Sall, fils de l’ancien Président Macky Sall.
Des documents pour sa défense
Samuel Sarr a reconnu la transaction mais affirme n’entretenir « aucune relation d’affaires » avec Amadou Macky Sall. Il a produit des preuves de paiement par chèque, des factures et les cartes grises, tout en précisant qu’un des véhicules a déjà été revendu. Une manière de tenter de se dédouaner des soupçons de blanchiment de capitaux.
Un réseau financier de 5,5 milliards FCFA
Derrière cette affaire automobile se cache un mécanisme financier complexe révélé par le rapport supplétif de la Centif. Selon les enquêteurs, près de 5,597 milliards FCFA auraient transité via un réseau d’entreprises et de prête-noms, parfois à partir de fonds publics en provenance du Trésor. Ces mouvements suspects ont conduit le parquet à transmettre un réquisitoire supplétif aux juges d’instruction.
Arrestations et personnalités citées
Trois personnes ont déjà été placées sous mandat de dépôt :
Ibrahima Ba, fils de l’ancien Premier ministre Amadou Ba,
Saliou Sylla, considéré comme un pivot des transactions,
Cheikh Tidiane Seck, chauffeur et supposé prête-nom.
Le chanteur Waly Seck est également cité. Il devra s’expliquer sur une opération de 210 millions FCFA impliquant une société appartenant à Amadou Macky Sall.
Ce scandale mêlant politiques, hommes d’affaires et célébrités promet encore de nombreuses révélations.
En cause : l’achat de deux véhicules de luxe — un Land Rover et une Mercedes-Benz S500 à empattement long — pour un montant global estimé à 200 millions FCFA. Ces voitures auraient été acquises auprès d’Amadou Macky Sall, fils de l’ancien Président Macky Sall.
Des documents pour sa défense
Samuel Sarr a reconnu la transaction mais affirme n’entretenir « aucune relation d’affaires » avec Amadou Macky Sall. Il a produit des preuves de paiement par chèque, des factures et les cartes grises, tout en précisant qu’un des véhicules a déjà été revendu. Une manière de tenter de se dédouaner des soupçons de blanchiment de capitaux.
Un réseau financier de 5,5 milliards FCFA
Derrière cette affaire automobile se cache un mécanisme financier complexe révélé par le rapport supplétif de la Centif. Selon les enquêteurs, près de 5,597 milliards FCFA auraient transité via un réseau d’entreprises et de prête-noms, parfois à partir de fonds publics en provenance du Trésor. Ces mouvements suspects ont conduit le parquet à transmettre un réquisitoire supplétif aux juges d’instruction.
Arrestations et personnalités citées
Trois personnes ont déjà été placées sous mandat de dépôt :
Ibrahima Ba, fils de l’ancien Premier ministre Amadou Ba,
Saliou Sylla, considéré comme un pivot des transactions,
Cheikh Tidiane Seck, chauffeur et supposé prête-nom.
Le chanteur Waly Seck est également cité. Il devra s’expliquer sur une opération de 210 millions FCFA impliquant une société appartenant à Amadou Macky Sall.
Ce scandale mêlant politiques, hommes d’affaires et célébrités promet encore de nombreuses révélations.
Affaire des 5,5 milliards FCFA : Samuel Sarr au cœur du dossier explosif impliquant Amadou Macky Sall
