⚖️ Les chefs d'accusation : un catalogue d'infractions graves
L'ordonnance de renvoi, que L’Observateur révèle comme étant un document volumineux et implacable, dresse un catalogue d’infractions d’une gravité sans précédent qui reflète le chaos et la gestion potentiellement criminelle au sein de l'établissement :
- Traite de personnes
- Exercice illégal de la médecine
- Privation de soins ayant entraîné la mort
- Mise en danger de la vie d’autrui et Non-assistance à personne en danger
- Homicides involontaires
- Faux certificats et Infractions aux règles d’inhumation
- Non-déclaration de naissance
Ces accusations dépeignent un système où la vulnérabilité des nourrissons était exploitée ou négligée, menant à des issues fatales.
🎥 De l'alerte de la mère aux révélations macabres
L’affaire a éclaté en novembre 2023, suite à l'accusation d'une jeune mère qui dénonçait le refus de Ndella Madior Diouf de lui restituer son bébé.
Quelques jours plus tard, des vidéos publiées sur YouTube ont sidéré le pays, exposant :
- Des conditions insalubres.
- Des nourrissons en détresse, manquant cruellement de soins.
- Des témoignages accablants d'anciennes employées sur le manque de suivi médical.
L’enquête qui a suivi a confirmé l’horreur. Des hôpitaux ont attesté de l’arrivée régulière de bébés de la pouponnière souffrant de déshydratation sévère et de malnutrition aiguë, certains n'ayant pas survécu.
Le récit le plus bouleversant rapporté par L’Observateur est celui d’Anta Sarr, qui affirme avoir retrouvé le corps de son fils conservé dans une bassine de glace, avant d’être enterré clandestinement à Yoff.
💰 Soupçons de trafic d'enfants et de faux certificats
L’instruction a mis à jour un possible trafic d’enfants. Une nounou lanceuse d’alerte a révélé qu'un couple aurait versé 8 millions FCFA pour une adoption illégale d’un nourrisson.
Autre élément clé : Ndella Madior Diouf, se présentant comme « docteur », aurait rédigé de faux certificats de décès, permettant ensuite à des co-inculpés, comme El Hadji Sène, d'obtenir des certificats d’inhumation officiels pour enterrer clandestinement plusieurs bébés à Yoff.
Face au juge, Ndella Madior a nié tout trafic, affirmant n’avoir voulu que « sauver des vies » et imputant les décès à des négligences du personnel. Cependant, L’Observateur confirme que le juge a retenu toutes les charges graves.
Le procès à venir devrait mettre en lumière les dysfonctionnements internes de l'établissement, impliquant notamment :
Des nounous non qualifiées, recrutées sur les réseaux sociaux.
Des employés n’ayant aucune formation médicale chargés des inhumations.
Le renvoi devant la Chambre criminelle marque le début d'une confrontation judiciaire sous haute tension, promettant des débats explosifs pour établir la vérité sur le drame de « SOS Keur Yeurmande ».
L'ordonnance de renvoi, que L’Observateur révèle comme étant un document volumineux et implacable, dresse un catalogue d’infractions d’une gravité sans précédent qui reflète le chaos et la gestion potentiellement criminelle au sein de l'établissement :
- Traite de personnes
- Exercice illégal de la médecine
- Privation de soins ayant entraîné la mort
- Mise en danger de la vie d’autrui et Non-assistance à personne en danger
- Homicides involontaires
- Faux certificats et Infractions aux règles d’inhumation
- Non-déclaration de naissance
Ces accusations dépeignent un système où la vulnérabilité des nourrissons était exploitée ou négligée, menant à des issues fatales.
🎥 De l'alerte de la mère aux révélations macabres
L’affaire a éclaté en novembre 2023, suite à l'accusation d'une jeune mère qui dénonçait le refus de Ndella Madior Diouf de lui restituer son bébé.
Quelques jours plus tard, des vidéos publiées sur YouTube ont sidéré le pays, exposant :
- Des conditions insalubres.
- Des nourrissons en détresse, manquant cruellement de soins.
- Des témoignages accablants d'anciennes employées sur le manque de suivi médical.
L’enquête qui a suivi a confirmé l’horreur. Des hôpitaux ont attesté de l’arrivée régulière de bébés de la pouponnière souffrant de déshydratation sévère et de malnutrition aiguë, certains n'ayant pas survécu.
Le récit le plus bouleversant rapporté par L’Observateur est celui d’Anta Sarr, qui affirme avoir retrouvé le corps de son fils conservé dans une bassine de glace, avant d’être enterré clandestinement à Yoff.
💰 Soupçons de trafic d'enfants et de faux certificats
L’instruction a mis à jour un possible trafic d’enfants. Une nounou lanceuse d’alerte a révélé qu'un couple aurait versé 8 millions FCFA pour une adoption illégale d’un nourrisson.
Autre élément clé : Ndella Madior Diouf, se présentant comme « docteur », aurait rédigé de faux certificats de décès, permettant ensuite à des co-inculpés, comme El Hadji Sène, d'obtenir des certificats d’inhumation officiels pour enterrer clandestinement plusieurs bébés à Yoff.
Face au juge, Ndella Madior a nié tout trafic, affirmant n’avoir voulu que « sauver des vies » et imputant les décès à des négligences du personnel. Cependant, L’Observateur confirme que le juge a retenu toutes les charges graves.
Le procès à venir devrait mettre en lumière les dysfonctionnements internes de l'établissement, impliquant notamment :
Des nounous non qualifiées, recrutées sur les réseaux sociaux.
Des employés n’ayant aucune formation médicale chargés des inhumations.
Le renvoi devant la Chambre criminelle marque le début d'une confrontation judiciaire sous haute tension, promettant des débats explosifs pour établir la vérité sur le drame de « SOS Keur Yeurmande ».


Affaire Keur Yeurmande: Ndella Madior Diouf et 14 co-inculpés renvoyés en Chambre Criminelle pour traite de personnes et homicides
