Selon les informations rapportées par le quotidien Libération dans son édition du mercredi 5 novembre 2025, le chroniqueur Badara Gadiaga a déposé une demande de liberté provisoire ce mercredi, suite à son audition dans le fond.
Arrestation et chefs d'Accusation
L’arrestation du journaliste vedette de la TFM fait suite à une instruction directe du procureur de la République. La décision est intervenue après une vive altercation survenue avec le député — aujourd’hui ministre du Tourisme — Amadou Bâ, lors de l’émission "Jakarlo Bi" diffusée le 4 juillet 2025.
Badara Gadiaga est poursuivi pour une série de chefs d’accusation lourds :
Discours contraires aux bonnes mœurs
Diffusion de fausses nouvelles
Offense à une personne exerçant tout ou partie des prérogatives du président de la République
Violation des articles 80 alinéa 2, 254, 255 et 257 du Code pénal (ce dernier visant notamment la réception de subsides à des fins de propagande compromettant la sécurité publique).
La Défense du Chroniqueur
Devant les enquêteurs, Badara Gadiaga a maintenu une ligne de défense ferme, niant catégoriquement les faits qui lui sont reprochés et rejetant toute notion d’offense :
Sur l'Offense Politique : « Amadou Bâ m’a attaqué sur un point de vue politique, j’ai répliqué politiquement », a-t-il soutenu, affirmant que l'échange s'inscrivait dans le cadre d'un débat contradictoire.
Sur les Bonnes Mœurs : Concernant l’accusation de propos contraires aux bonnes mœurs, il a précisé avoir simplement employé le mot wolof "Yakatane", en référence à l’affaire Adji Sarr, affirmant n’avoir « rien dit de nouveau ».
Le dépôt de la demande de liberté provisoire ouvre désormais une nouvelle phase dans ce dossier très médiatisé qui implique des personnalités politiques de premier plan.
Arrestation et chefs d'Accusation
L’arrestation du journaliste vedette de la TFM fait suite à une instruction directe du procureur de la République. La décision est intervenue après une vive altercation survenue avec le député — aujourd’hui ministre du Tourisme — Amadou Bâ, lors de l’émission "Jakarlo Bi" diffusée le 4 juillet 2025.
Badara Gadiaga est poursuivi pour une série de chefs d’accusation lourds :
Discours contraires aux bonnes mœurs
Diffusion de fausses nouvelles
Offense à une personne exerçant tout ou partie des prérogatives du président de la République
Violation des articles 80 alinéa 2, 254, 255 et 257 du Code pénal (ce dernier visant notamment la réception de subsides à des fins de propagande compromettant la sécurité publique).
La Défense du Chroniqueur
Devant les enquêteurs, Badara Gadiaga a maintenu une ligne de défense ferme, niant catégoriquement les faits qui lui sont reprochés et rejetant toute notion d’offense :
Sur l'Offense Politique : « Amadou Bâ m’a attaqué sur un point de vue politique, j’ai répliqué politiquement », a-t-il soutenu, affirmant que l'échange s'inscrivait dans le cadre d'un débat contradictoire.
Sur les Bonnes Mœurs : Concernant l’accusation de propos contraires aux bonnes mœurs, il a précisé avoir simplement employé le mot wolof "Yakatane", en référence à l’affaire Adji Sarr, affirmant n’avoir « rien dit de nouveau ».
Le dépôt de la demande de liberté provisoire ouvre désormais une nouvelle phase dans ce dossier très médiatisé qui implique des personnalités politiques de premier plan.


Affaire Badara Gadiaga: Demande de Liberté Provisoire Déposée Après l'Audition au Fond
