Selon l’opposition parlementaire, cette décision s’inscrit dans la continuité d’une position déjà exprimée, mais toujours ignorée par l’institution. Elle répond à un impératif de cohérence et de responsabilité : protéger la dignité du Parlement, préserver le cadre républicain du débat et refuser la banalisation de pratiques qui dévalorisent l’institution.
« Les Questions d’actualité ont été détournées de leur finalité, transformant un moment de contrôle républicain en une tribune partisane », regrettent Me Aïssata Tall Sall, Anta Babacar Ngom et leurs collègues. Selon eux, les interventions du Premier ministre s’inscrivent dans une logique politique opportuniste, sans respect du calendrier parlementaire ni de la solennité de l’exercice, et ponctuées d’attaques et d’insinuations.
un refus de cautionner la dérive
Pour les députés de l’opposition, le Parlement est le cœur de la représentation nationale et ne doit pas devenir « un théâtre de mise en scène politique » ni un lieu où le chef du gouvernement règle des difficultés internes à son camp. À l’aube de la session budgétaire, l’opposition souligne que le vote du budget de l’État reste l’actualité la plus cruciale pour traiter des questions essentielles : éducation, santé, sécurité, emploi et pouvoir d’achat.
dénonciation du « code de conduite »
L’opposition critique également le dispositif prévu dans le code de conduite :
Limitation arbitraire à 13 questions pour plus de 25 ministères ;
Répartition déséquilibrée du temps de parole entre les groupes ;
Mécanisme permettant au groupe PASTEF de poser trois questions et de recevoir les réponses avant toute intervention des autres députés.
Selon Takku Wallu et les non-inscrits, ce mécanisme transforme la séance en tribune de communication politique, vidant l’exercice de sa crédibilité et de son sérieux républicain.
« L’urgence est ailleurs », concluent-ils, rappelant que les difficultés et souffrances des Sénégalaises et Sénégalais doivent rester la priorité, notamment tout au long du débat budgétaire qui s’ouvrira dès le samedi 29 novembre.
« Les Questions d’actualité ont été détournées de leur finalité, transformant un moment de contrôle républicain en une tribune partisane », regrettent Me Aïssata Tall Sall, Anta Babacar Ngom et leurs collègues. Selon eux, les interventions du Premier ministre s’inscrivent dans une logique politique opportuniste, sans respect du calendrier parlementaire ni de la solennité de l’exercice, et ponctuées d’attaques et d’insinuations.
un refus de cautionner la dérive
Pour les députés de l’opposition, le Parlement est le cœur de la représentation nationale et ne doit pas devenir « un théâtre de mise en scène politique » ni un lieu où le chef du gouvernement règle des difficultés internes à son camp. À l’aube de la session budgétaire, l’opposition souligne que le vote du budget de l’État reste l’actualité la plus cruciale pour traiter des questions essentielles : éducation, santé, sécurité, emploi et pouvoir d’achat.
dénonciation du « code de conduite »
L’opposition critique également le dispositif prévu dans le code de conduite :
Limitation arbitraire à 13 questions pour plus de 25 ministères ;
Répartition déséquilibrée du temps de parole entre les groupes ;
Mécanisme permettant au groupe PASTEF de poser trois questions et de recevoir les réponses avant toute intervention des autres députés.
Selon Takku Wallu et les non-inscrits, ce mécanisme transforme la séance en tribune de communication politique, vidant l’exercice de sa crédibilité et de son sérieux républicain.
« L’urgence est ailleurs », concluent-ils, rappelant que les difficultés et souffrances des Sénégalaises et Sénégalais doivent rester la priorité, notamment tout au long du débat budgétaire qui s’ouvrira dès le samedi 29 novembre.


Boycott historique à l’assemblée nationale : l’opposition refuse de participer aux questions au Premier ministre
