Selon les premiers éléments recueillis, les adolescents ont fui face aux forces de l’ordre, qui auraient effectué des tirs d’avertissement. En tentant de se réfugier, ils se sont jetés à la mer. Leurs corps ont été retrouvés sans vie, provoquant une onde de choc dans le quartier.
La version officielle évoque un accident. Mais de nombreux habitants contestent ce récit. Plusieurs témoins parlent d’un usage disproportionné de la force. La colère est rapidement montée dans les rues, entraînant des échauffourées avec les forces de l’ordre.
Des gaz lacrymogènes ont été utilisés pour disperser les attroupements. À 23h30, l’un des manifestants, identifié comme un leader local, a été arrêté. Cette interpellation a attisé la tension. Les jeunes ont exigé sa libération immédiate.
Le Khalife général, conscient de la gravité de la situation, a envoyé son fils, Cherif Thiaw Laye, pour tenter une médiation. Après discussion avec les manifestants, un compromis a été trouvé. Le commissaire a ordonné la libération du jeune homme interpellé. Vers 1h10 du matin, les forces de l’ordre se sont retirées. Un calme fragile est revenu, mais l’émotion reste vive.
Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances exactes de ce drame. Les habitants de Cambérène réclament vérité, justice et respect des droits fondamentaux.