Reconnaissance officielle et transparence
Christine Fages a rappelé que la France avait officiellement reconnu, en 2024, les événements de Thiaroye comme un massacre, acte qu’elle qualifie de position politique claire et sans ambiguïté. « Une fois qu’on a reconnu un massacre, qu’est-ce qu’on aurait à dissimuler ? », a-t-elle interrogé, écartant toute idée de volonté de cacher la vérité historique.
Selon elle, la question mémorielle est au cœur de la politique étrangère française, en particulier sous l’impulsion du président Emmanuel Macron. L’ambassadrice a insisté sur la nécessité de laisser le travail des historiens se faire afin de garantir un apaisement durable des mémoires, et a souligné que le non-aboutissement de certaines recherches peut laisser des zones d’ombre dans le récit national.
Deux documents absents expliqués
Concernant la déclassification des archives, Mme Fages a précisé que la quasi-totalité des documents disponibles ont déjà été ouverts, mais que deux éléments font défaut :
Le manifeste du navire ayant ramené les tirailleurs à Dakar, qui ne se trouve pas dans les archives françaises car le navire était britannique.
Un dossier individuel, dont la communication est partiellement restreinte par une amnistie du Conseil d’État de 1947, empêchant sa diffusion complète pour des raisons juridiques.
L’ambassadrice a toutefois insisté sur la volonté de dialogue et de coopération avec les historiens : « Si d’autres demandes sont formulées et que nous pouvons y répondre, nous le ferons », a-t-elle assuré, réaffirmant la disponibilité des autorités françaises à accompagner le travail de recherche et de vérité.
Christine Fages a rappelé que la France avait officiellement reconnu, en 2024, les événements de Thiaroye comme un massacre, acte qu’elle qualifie de position politique claire et sans ambiguïté. « Une fois qu’on a reconnu un massacre, qu’est-ce qu’on aurait à dissimuler ? », a-t-elle interrogé, écartant toute idée de volonté de cacher la vérité historique.
Selon elle, la question mémorielle est au cœur de la politique étrangère française, en particulier sous l’impulsion du président Emmanuel Macron. L’ambassadrice a insisté sur la nécessité de laisser le travail des historiens se faire afin de garantir un apaisement durable des mémoires, et a souligné que le non-aboutissement de certaines recherches peut laisser des zones d’ombre dans le récit national.
Deux documents absents expliqués
Concernant la déclassification des archives, Mme Fages a précisé que la quasi-totalité des documents disponibles ont déjà été ouverts, mais que deux éléments font défaut :
Le manifeste du navire ayant ramené les tirailleurs à Dakar, qui ne se trouve pas dans les archives françaises car le navire était britannique.
Un dossier individuel, dont la communication est partiellement restreinte par une amnistie du Conseil d’État de 1947, empêchant sa diffusion complète pour des raisons juridiques.
L’ambassadrice a toutefois insisté sur la volonté de dialogue et de coopération avec les historiens : « Si d’autres demandes sont formulées et que nous pouvons y répondre, nous le ferons », a-t-elle assuré, réaffirmant la disponibilité des autorités françaises à accompagner le travail de recherche et de vérité.


Thiaroye 44: la France clarifie la déclassification des archives et l’absence de deux documents clés
