
📉 Croissance revue à la baisse
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Croissance du PIB attendue désormais à 8 %, contre 8,8 % initialement.
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La croissance hors hydrocarbures limitée à 3,8 %.
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Le PIB nominal passe de 22 597,7 à 21 690,5 milliards de FCFA, soit une baisse de 907,2 milliards (-4 %).
📊 Déficit et recettes en recul
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Le déficit budgétaire grimpe à 7,82 % du PIB, contre 7,08 % dans la loi initiale.
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Pression fiscale en léger recul : 18,9 % contre 19,3 % initialement.
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Recettes totales révisées à 4 884,3 milliards, soit une baisse de 130 milliards FCFA (-2,6 %).
💰 Maîtrise des dépenses, mais financement accru
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Dépenses publiques revues à la baisse à 6 580,2 milliards FCFA (-0,5 %).
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Le besoin global de financement s’élève à 5 715,54 milliards FCFA, majoritairement pour le remboursement de la dette et le paiement des arriérés.
🏦 Un plan de financement robuste
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Appel public à l’épargne prévu : 1 190,7 milliards FCFA, dont 620 milliards pour la gestion active de la dette.
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Prise en charge des intérêts de dettes hors budget à hauteur de 125 milliards FCFA.
🚨 Apurement des arriérés : une priorité
Le point fort de cette LFR est sans conteste la dotation de 500,9 milliards FCFA pour le paiement des arriérés de l’État. Une mesure saluée par les milieux économiques comme un signal positif pour libérer les liquidités dans le secteur privé, assainir les finances publiques et restaurer la confiance.
Le gouvernement affirme sa volonté de préserver les capacités d’investissement public, malgré un contexte budgétaire tendu, en maintenant un équilibre entre rigueur et relance.