Le Sénégal a accueilli, ce mercredi 17 décembre 2025, l’ouverture officielle du colloque consacré au centenaire de Frantz Fanon. La cérémonie s’est tenue au Musée des Civilisations Noires, à Dakar, sous le thème : « L’espérance africaine de Fanon », en présence d’intellectuels, de chercheurs et de responsables institutionnels.
Représentant le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko a présidé la rencontre. Dans son discours d’ouverture, il a souligné la portée toujours actuelle de la pensée de Frantz Fanon, qu’il qualifie d’héritage majeur et de promesse encore inachevée pour le continent africain.
Selon le chef du gouvernement, cette réflexion trouve une résonance particulière au Sénégal, qu’il décrit comme un carrefour de l’Afrique résistante, un espace de convergence des héritages du monde noir et des aspirations profondes du continent. « Fanon nous interpelle encore aujourd’hui sur notre capacité à penser et à construire par nous-mêmes », a-t-il soutenu.
Abordant la pensée fanonienne à l’aune des réalités contemporaines, Ousmane Sonko a estimé que le colloque de Dakar doit aller au-delà de l’analyse théorique. Pour lui, il s’agit de contribuer concrètement à la construction d’un État véritablement décolonisé, d’une économie souveraine et d’une Afrique qui cesse d’être un terrain d’influence pour devenir pleinement le sujet de sa propre histoire.
Le Premier ministre a insisté sur la nécessité de traduire l’héritage intellectuel de Frantz Fanon en actions tangibles. « Il ne s’agit pas d’expliquer Fanon, mais de l’accomplir », a-t-il affirmé, appelant à transformer sa pensée en politiques publiques, son engagement en institutions solides et son indignation en leviers de transformation durable.
Ce colloque, qui s’inscrit dans le cadre des commémorations du centenaire de la naissance de Frantz Fanon, se veut ainsi un espace de réflexion et d’engagement pour repenser les fondements de la souveraineté africaine et les voies d’un avenir émancipé.
Représentant le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko a présidé la rencontre. Dans son discours d’ouverture, il a souligné la portée toujours actuelle de la pensée de Frantz Fanon, qu’il qualifie d’héritage majeur et de promesse encore inachevée pour le continent africain.
Selon le chef du gouvernement, cette réflexion trouve une résonance particulière au Sénégal, qu’il décrit comme un carrefour de l’Afrique résistante, un espace de convergence des héritages du monde noir et des aspirations profondes du continent. « Fanon nous interpelle encore aujourd’hui sur notre capacité à penser et à construire par nous-mêmes », a-t-il soutenu.
Abordant la pensée fanonienne à l’aune des réalités contemporaines, Ousmane Sonko a estimé que le colloque de Dakar doit aller au-delà de l’analyse théorique. Pour lui, il s’agit de contribuer concrètement à la construction d’un État véritablement décolonisé, d’une économie souveraine et d’une Afrique qui cesse d’être un terrain d’influence pour devenir pleinement le sujet de sa propre histoire.
Le Premier ministre a insisté sur la nécessité de traduire l’héritage intellectuel de Frantz Fanon en actions tangibles. « Il ne s’agit pas d’expliquer Fanon, mais de l’accomplir », a-t-il affirmé, appelant à transformer sa pensée en politiques publiques, son engagement en institutions solides et son indignation en leviers de transformation durable.
Ce colloque, qui s’inscrit dans le cadre des commémorations du centenaire de la naissance de Frantz Fanon, se veut ainsi un espace de réflexion et d’engagement pour repenser les fondements de la souveraineté africaine et les voies d’un avenir émancipé.


Centenaire de Frantz Fanon: Ousmane Sonko appelle à accomplir l’héritage fanonien


