🕊️ Thiaroye : Un devoir de mémoire pour le Sénégal et l'Afrique
Ce lundi 1ᵉʳ décembre 2025, le président Bassirou Diomaye Faye a présidé la cérémonie solennelle de commémoration du 81ᵉ anniversaire du massacre de Thiaroye. Un événement qu’il a érigé en devoir de mémoire essentiel, non seulement pour le Sénégal, mais pour l’ensemble du continent africain.
Accompagné de son invité, le président gambien Adama Barrow, le Chef de l’État a d’abord déposé des gerbes de fleurs au cimetière avant de se rendre au camp, théâtre du sanglant massacre du 1ᵉʳ décembre 1944.
Dans son discours, le Président Faye a prononcé un hommage poignant, rappelant la tragédie et s’engageant pour une prise de responsabilités mémorielle :
« En ce jour de recueillement pour la nation, nous sommes réunis sur cette terre meurtrie de Thiaroye pour rappeler que la vérité ne s’efface jamais, elle finit toujours par réclamer justice… Leur sort fut tragique une fois la mission terminée, puisqu’ils furent brutalement assassinés par l’armée coloniale, leur seul tort étant d’avoir réclamé le paiement de leurs dus, la reconnaissance de leur dignité et le respect de la parole donnée. »
🌍 La tragédie de Thiaroye, « un pilier de l’avenir que nous construisons »
Le Président Faye a souligné que, bien que le massacre ait eu lieu sur le sol sénégalais, « le sang versé fut celui de l’Afrique ». Pour lui, le sort des tirailleurs africains doit interpeller l'ensemble des générations actuelles.
Commémorer Thiaroye, c’est :
Reconnaître que les destins des nations africaines sont liés.
Faire de cette tragédie le socle d’une solidarité panafricaine.
Renouveler l’engagement solennel de bâtir une Afrique qui se souvient de son passé pour avancer.
✅ Reconnaissance française et avancées mémorielles
Le Chef de l'État s’est réjoui de plusieurs avancées récentes dans la reconnaissance de la vérité historique. Il a notamment salué l'acceptation du terme « massacre » par son homologue français, Emmanuel Macron.
Il a également mis en exergue la publication du Livre blanc sur le massacre de Thiaroye, qu’il considère comme une « référence incontournable ». Ce document confirme que la mémoire doit devenir « un espace de justice, de réparation morale et de reconstruction collective ».
Le Président Faye a noté avec satisfaction l'offre de la France, via Macron, de mettre à disposition son expertise et son savoir-faire aux archéologues sénégalais pour poursuivre le travail de vérité.
🏛️ Transmettre les valeurs de la résistance aux nouvelles générations
Afin d'inscrire durablement ce souvenir dans la mémoire collective, le Président Diomaye Faye a annoncé deux mesures majeures :
Érection d’une stèle commémorative : Une stèle sera érigée entre le camp et le cimetière pour réunir symboliquement les deux lieux de vérité du massacre.
Renforcement des programmes scolaires : La place de l’histoire du massacre de Thiaroye sera renforcée dans les programmes éducatifs. L'objectif est de permettre aux enfants de comprendre les mécanismes de la domination coloniale et la valeur de la résistance et de la dignité.
En conclusion, Bassirou Diomaye Faye a réaffirmé son engagement personnel : « Le combat pour la mémoire de Thiaroye est un combat pour l’âme du Sénégal et pour l’âme de l’Afrique ». Un combat pour que l'histoire, la dignité et le droit à l'existence libre de tout peuple ne soient plus jamais niés.
Ce lundi 1ᵉʳ décembre 2025, le président Bassirou Diomaye Faye a présidé la cérémonie solennelle de commémoration du 81ᵉ anniversaire du massacre de Thiaroye. Un événement qu’il a érigé en devoir de mémoire essentiel, non seulement pour le Sénégal, mais pour l’ensemble du continent africain.
Accompagné de son invité, le président gambien Adama Barrow, le Chef de l’État a d’abord déposé des gerbes de fleurs au cimetière avant de se rendre au camp, théâtre du sanglant massacre du 1ᵉʳ décembre 1944.
Dans son discours, le Président Faye a prononcé un hommage poignant, rappelant la tragédie et s’engageant pour une prise de responsabilités mémorielle :
« En ce jour de recueillement pour la nation, nous sommes réunis sur cette terre meurtrie de Thiaroye pour rappeler que la vérité ne s’efface jamais, elle finit toujours par réclamer justice… Leur sort fut tragique une fois la mission terminée, puisqu’ils furent brutalement assassinés par l’armée coloniale, leur seul tort étant d’avoir réclamé le paiement de leurs dus, la reconnaissance de leur dignité et le respect de la parole donnée. »
🌍 La tragédie de Thiaroye, « un pilier de l’avenir que nous construisons »
Le Président Faye a souligné que, bien que le massacre ait eu lieu sur le sol sénégalais, « le sang versé fut celui de l’Afrique ». Pour lui, le sort des tirailleurs africains doit interpeller l'ensemble des générations actuelles.
Commémorer Thiaroye, c’est :
Reconnaître que les destins des nations africaines sont liés.
Faire de cette tragédie le socle d’une solidarité panafricaine.
Renouveler l’engagement solennel de bâtir une Afrique qui se souvient de son passé pour avancer.
✅ Reconnaissance française et avancées mémorielles
Le Chef de l'État s’est réjoui de plusieurs avancées récentes dans la reconnaissance de la vérité historique. Il a notamment salué l'acceptation du terme « massacre » par son homologue français, Emmanuel Macron.
Il a également mis en exergue la publication du Livre blanc sur le massacre de Thiaroye, qu’il considère comme une « référence incontournable ». Ce document confirme que la mémoire doit devenir « un espace de justice, de réparation morale et de reconstruction collective ».
Le Président Faye a noté avec satisfaction l'offre de la France, via Macron, de mettre à disposition son expertise et son savoir-faire aux archéologues sénégalais pour poursuivre le travail de vérité.
🏛️ Transmettre les valeurs de la résistance aux nouvelles générations
Afin d'inscrire durablement ce souvenir dans la mémoire collective, le Président Diomaye Faye a annoncé deux mesures majeures :
Érection d’une stèle commémorative : Une stèle sera érigée entre le camp et le cimetière pour réunir symboliquement les deux lieux de vérité du massacre.
Renforcement des programmes scolaires : La place de l’histoire du massacre de Thiaroye sera renforcée dans les programmes éducatifs. L'objectif est de permettre aux enfants de comprendre les mécanismes de la domination coloniale et la valeur de la résistance et de la dignité.
En conclusion, Bassirou Diomaye Faye a réaffirmé son engagement personnel : « Le combat pour la mémoire de Thiaroye est un combat pour l’âme du Sénégal et pour l’âme de l’Afrique ». Un combat pour que l'histoire, la dignité et le droit à l'existence libre de tout peuple ne soient plus jamais niés.


Bassirou Diomaye Faye: « Le combat pour la mémoire de Thiaroye est un combat pour l’âme du Sénégal et pour l’âme de l’Afrique »
