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Pastef : Ousmane Sonko contre-attaque et trace sa ligne de combat politique

Jeudi 10 juillet 2025 – En marge de l’installation officielle du Conseil national du parti Pastef, le Premier ministre Ousmane Sonko a prononcé un discours offensif dans lequel il a défendu son action à la tête du gouvernement, tout en fustigeant certains acteurs de la société civile et les attaques contre sa personne. Une sortie à forte teneur politique, marquée par une volonté de reprendre l’initiative face à ses détracteurs.


Rédigé par Kamalenba le Vendredi 11 Juillet 2025 à 04:01

 

Un discours frontal, une posture assumée

Ousmane Sonko n’a pas mâché ses mots. Il a affirmé que le Sénégal est plombé par plus de 5 000 milliards de FCFA de dettes cachées, laissées en héritage. Malgré ce contexte difficile, il assure que son gouvernement reste engagé à tenir ses promesses envers le peuple.
 

Réaffirmant son autorité au sein du Pastef, il déclare :

« C’est moi qui ai toujours dirigé le PASTEF. Il n’y a jamais eu de clans, et il n’y en aura jamais tant que je serai là. »


Loi contre les financements étrangers de la société civile

Le Premier ministre a également annoncé son intention de faire voter une loi interdisant à la société civile sénégalaise de recevoir des financements de l’étranger, accusant certains acteurs d’adopter des comportements qu’on ne retrouve dans aucun autre pays.


Une pique directe à Diomaye

Sur les attaques personnelles dont il fait l’objet, Sonko indique que seul le Président Bassirou Diomaye Faye a le pouvoir d’y mettre fin :

« Le Sénégal n’a pas de problème majeur, si ce n’est un problème d’autorité. S’ils ne savent pas gouverner, qu’ils me laissent le faire. »

Quant aux rumeurs sur sa démission, il reste clair :

« Je ne bougerai pas d’un iota. Si Diomaye n’est pas satisfait, il peut me remercier. J’assume pleinement mes responsabilités. »



Appel à la mobilisation et guerre contre les adversaires

Ousmane Sonko a demandé aux responsables politiques de Pastef d’éviter les médias hostiles :

« Moi, celui qui me combat, je le combats frontalement. »

Il a également fustigé l’impunité de certaines figures publiques qu’il accuse d’être impliquées dans le pillage des ressources du pays, exigeant qu’elles soient convoquées et jugées.


En conclusion, il a félicité la jeunesse pour son engagement et l’a appelée à se mobiliser encore davantage :

« Nous avons besoin d’un peuple uni derrière l’État. Si on avait raisonné en termes de calculs politiques, il n’y aurait pas eu de candidat PASTEF en 2024. »

 






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