Une conversation jugée positive par Trump et Poutine
À l’issue de cet entretien, Vladimir Poutine a souligné que la Russie est prête à travailler avec l’Ukraine sur un mémorandum en vue d’un futur traité de paix, à condition que les deux parties fassent preuve de volonté de compromis. Il a insisté sur la nécessité d’éradiquer les racines profondes de la crise.
Donald Trump a partagé son optimisme sur son réseau social Truth Social, affirmant que « le ton et l’esprit de la conversation étaient excellents ». Il a confirmé que la Russie et l’Ukraine entameront rapidement des discussions pour arrêter les combats, soulignant que les détails seraient négociés directement entre Moscou et Kiev.
Le rôle de la communauté internationale et les échanges à venir
Trump a informé plusieurs dirigeants européens, dont Ursula von der Leyen, Emmanuel Macron, Giorgia Meloni, Friedrich Merz et Alexander Stubb, de l’avancement des discussions. Il a aussi mentionné l’intérêt du Vatican, par la voix du pape, à faciliter l’organisation des négociations de paix.
Zelensky contacté avant l’entretien
Avant son appel à Vladimir Poutine, Donald Trump a brièvement parlé avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui lui a demandé de ne prendre aucune décision concernant l’Ukraine sans l’accord de Kiev. Zelensky a aussi insisté sur l’importance d’imposer de nouvelles sanctions à la Russie si cette dernière refuse la trêve proposée.
Le président ukrainien a déclaré qu’il n’avait pas encore reçu les détails du mémorandum russe, mais qu’il était prêt à l’examiner dès réception.
Contexte et perspectives
Ces échanges interviennent après des pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens en Turquie, les premiers en trois ans, qui n’ont pas abouti à un accord concret, hormis un échange de prisonniers.
Outre la guerre en Ukraine, les deux présidents ont discuté de la normalisation des relations bilatérales, d’un nouvel échange de prisonniers États-Unis-Russie, ainsi que des dossiers internationaux comme l’Iran et le Proche-Orient.