D’après les projections, la coalition de Montenegro aurait obtenu entre 29 % et 34 % des voix, surpassant nettement les socialistes qui, eux, auraient recueilli entre 21 % et 26 % des suffrages.
Cette victoire intervient dans un contexte délicat pour le Premier ministre, qui avait été contraint à la démission en mars dernier à la suite d’un scandale lié à des soupçons de conflit d’intérêts. Malgré cela, Montenegro est parvenu à maintenir la confiance d’une large partie de l’électorat, sans pour autant réunir une majorité suffisante pour gouverner seul.
La dépendance à d'autres formations politiques pourrait limiter sa marge de manœuvre, notamment concernant son ambitieux programme de baisse d’impôts, une promesse de campagne centrale pour son camp.
Les tractations en vue de la formation d’un nouveau gouvernement s’annoncent décisives dans les jours à venir.