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Note souveraine du Sénégal dégradée par Standard and Poor’s : la CCR dénonce une gestion économique catastrophique et l’arrêt des bourses de sécurité familiale

La Convergence des Cadres Républicains (CCR) de l’Alliance Pour la République (APR) exprime avec regret et amertume la dernière dégradation de la note souveraine du Sénégal par l’agence Standard and Poor’s, qui a fait passer la note du pays de B à B- avec une perspective négative. Selon la CCR, cette baisse reflète « l’état catastrophique dans lequel ce régime a plongé notre économie ».


Rédigé par Kamalenba le Samedi 19 Juillet 2025 à 04:02

Une dette publique en forte hausse, un déficit creusé

Les cadres républicains pointent du doigt un recours systématique au marché intérieur, qui fait exploser la dette publique, creuse le déficit budgétaire et réduit drastiquement les marges de manœuvre de l’État. Cette situation compromet la capacité du gouvernement à répondre efficacement aux besoins cruciaux des populations en matière d’éducation, de santé et d’équité sociale.
 

Suspension injustifiée des bourses de sécurité familiale

Par ailleurs, la CCR critique vivement la suspension du paiement des bourses de sécurité familiale (BSF), une politique sociale majeure instaurée dès 2012 par l’ancien régime. Ce programme visait à lutter contre l’exclusion et la pauvreté structurelle, avec un nombre de bénéficiaires passant de 50 000 ménages vulnérables en 2013 à 355 626 en 2024.
 

La bourse trimestrielle, initialement de 25 000 FCFA, avait été portée à 35 000 FCFA en 2023, soit 140 000 FCFA annuels par foyer, pour un coût total annuel d’environ 51,4 milliards FCFA, financés intégralement par l’État. Le paiement, désormais digitalisé, couvre tout le territoire national.
 

Blocage des paiements et impact social

La CCR dénonce que l’actualisation du Registre National Unique (RNU), bien qu’en cours depuis plusieurs mois, ne justifie en aucun cas le blocage des paiements. Cette situation plonge des milliers de familles dans une précarité extrême. La CCR exige donc que, dans le cadre de la reprise annoncée des versements, les arriérés soient intégralement régularisés, en respect de la justice sociale et de la dignité des bénéficiaires.






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