Pas de sommet sans compromis
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré ce samedi que "la tenue d'une rencontre entre les présidents russe et ukrainien n'est envisageable que si des accords concrets sont trouvés au préalable". Il a insisté sur le fait que le président Poutine ne participerait à une réunion de haut niveau que si elle avait pour but de "finaliser" un texte d’entente et non de poursuivre des négociations jugées encore trop éloignées d’un compromis réel.
Trump en médiateur ?
Dans un contexte de tensions persistantes, le président américain Donald Trump a annoncé qu’il s’entretiendra lundi avec Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky. Lors d’un point presse tenu samedi à Washington, le dirigeant américain a déclaré vouloir "faciliter le dialogue et la désescalade", affirmant que "les États-Unis ont un rôle clé à jouer pour mettre fin au conflit".
Contexte diplomatique tendu
Les pourparlers d'Istanbul organisés cette semaine n’ont pas permis d’avancées majeures, malgré les efforts de médiation déployés par plusieurs pays, dont la Turquie. Les représentants des deux camps ont reconnu des divergences profondes, en particulier sur les questions de souveraineté des territoires occupés, de sécurité régionale, et du statut de la Crimée.
Dans ce climat tendu, l’annonce d’un contact direct entre Trump, Poutine et Zelensky pourrait marquer un tournant diplomatique, bien que les perspectives restent incertaines.