Cette décision, pour le moins audacieuse, est motivée par la volonté de préserver l’image de l’institution. Le Grand Théâtre, en tant qu’espace de création et de représentation des identités culturelles africaines, estime devoir incarner des valeurs conformes à l’esthétique et aux principes panafricains.
Une mesure qui interroge
Si la direction défend une démarche symbolique visant à promouvoir une fierté culturelle et une valorisation de la beauté africaine, cette décision n’a pas manqué de susciter des débats dans l’opinion publique. Certains y voient une tentative de régulation esthétique aux relents disciplinaires, tandis que d’autres saluent un message fort contre les complexes hérités du colonialisme et de la mondialisation culturelle.
Le Grand Théâtre, en tant qu’institution publique à vocation artistique et culturelle, entend ainsi poser un acte militant en faveur de la naturalité, de l’acceptation de soi et du rejet des normes imposées par l’industrie cosmétique globale.
Reste à voir si cette mesure sera strictement appliquée, et si elle fera école dans d'autres institutions culturelles du pays.