
Un scénario à haut risque : déversement d’acide sulfurique sur l’autoroute
La scène, digne d’un film catastrophe, a été déclenchée mercredi matin sur l’autoroute à péage, précisément au niveau de la sortie 9 (SECAA) : un camion-citerne des ICS, tentant d’éviter un véhicule, se renverse en pleine chaussée, provoquant un faux déversement d’acide sulfurique et faisant plusieurs blessés fictifs.
L’opération, bien que simulée, a nécessité plus de trois heures d’intervention, mobilisant une large coalition de sapeurs-pompiers, gendarmes, policiers, autorités locales, et personnel de la SECAA.
Prévention et coordination : des objectifs clairement établis
Le Préfet de Rufisque, Maguette Diouck, s’est exprimé depuis la cellule de crise installée à la sortie 9. Il a salué l’initiative, soulignant son importance :
« Cet exercice n’est pas un simple rituel. Il permet d’éprouver nos procédures, nos protocoles et nos capacités d’intervention face aux risques majeurs liés au transport de matières dangereuses. »
Évaluer pour mieux réagir : une culture de la simulation
De son côté, Modou Ndiaye, directeur d’exploitation de la SECAA, a rappelé que cette simulation s’inscrit dans une dynamique continue d’amélioration de la sécurité autoroutière.
« L’augmentation du trafic implique une meilleure préparation face aux risques. Ces exercices permettent d’anticiper et de renforcer la collaboration entre les différents acteurs. »
Réunion d’évaluation prévue avec le Gouverneur de Dakar
Une réunion d’évaluation se tiendra sous peu sous l’autorité du Gouverneur de Dakar, pour analyser les retours d’expérience et identifier les failles constatées lors de l’exercice.
Le Préfet a conclu en insistant sur la nécessité de ces tests :
« Avec le retour d’expérience, nous pourrons peaufiner nos plans de contingence et combler les lacunes identifiées. »
Une culture de la sécurité à renforcer
Cet exercice illustre la volonté des autorités de renforcer la culture de la sécurité civile, notamment dans un contexte de développement des infrastructures routières et du transport de matières dangereuses. Une anticipation salutaire pour protéger les populations face aux risques technologiques.