Déthié Fall défend la légitimité de la reddition des comptes
Face aux critiques évoquant un « règlement de comptes politiques », Déthié Fall a rappelé les épreuves vécues sous le précédent régime : arrestations arbitraires, interdictions de manifestations, poursuites judiciaires infondées. Selon lui, toute ambition politique était systématiquement réprimée.
« Certains de nos camarades ont été jetés en prison sans motif, gazés et traqués jusque dans les villages reculés et même à l’étranger », a-t-il dénoncé.
Une transparence financière incontournable
Déthié Fall insiste : les procédures en cours ne visent pas les opposants politiques, mais répondent à un besoin de transparence sur la gestion des deniers publics. « Rendre compte n’est pas une option, c’est une exigence démocratique », affirme-t-il.
Il rappelle qu’entre 2021 et 2023, aucun leader de l'opposition n’a été inquiété pour mauvaise gestion. Ce nouveau contexte concerne exclusivement l’utilisation des ressources publiques.
L'accaparement foncier : une menace pour l'avenir du Sénégal
Déthié Fall a également alerté sur la question du foncier au Sénégal, évoquant l'acquisition illégitime de vastes superficies par certains anciens responsables :
« Comment expliquer que des individus s’approprient des terres aussi grandes qu’une commune entière ? »
Avec une population projetée à 50 millions d’habitants d’ici 2100, la protection des terres devient une priorité nationale pour assurer un avenir durable.
Le gouvernement prône l’indépendance de la justice
Répondant aux critiques sur l'instrumentalisation politique de la justice, Déthié Fall a été clair : Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko ne s'immiscent pas dans les affaires judiciaires.
« Contrairement à l’ancien régime, la justice travaille en toute liberté », a-t-il affirmé.
Même en l'absence de recommandations explicites de poursuites dans certains rapports de la Cour des comptes, il estime que la gravité des faits suffit à justifier des enquêtes.
Conclusion : une obligation morale et historique
Déthié Fall conclut :
« Rendre des comptes est un devoir envers les générations actuelles et futures. C’est une exigence historique pour bâtir un Sénégal juste et équitable. »