Dans la nuit du 1er au 2 septembre, la Brigade régionale des stupéfiants (BRS) a fait irruption dans l’appartement de Dame Amar, où elle dit avoir découvert 200 grammes de Kush, 10 grammes de haschich, un mégot entamé et un broyeur. Selon les enquêteurs, le prévenu aurait tenté d’acheter sa liberté en offrant 2 millions de FCFA aux policiers. Son agent, M. Ng. Ndiaye, a été interpellé après être venu lui remettre de l’argent.
Un procès tendu
À la barre, Dame Amar a contesté les accusations d’offre et cession de drogue. Il a soutenu que les substances n’ont pas été trouvées chez lui mais au bas de l’immeuble. Il a affirmé avoir cessé toute consommation depuis 2021, après le drame d’une soirée où une invitée avait succombé à une overdose, ce qui lui avait valu six mois ferme à l’époque.
Il a également nié la corruption, expliquant que son agent Ndiaye avait l’habitude de lui apporter de l’argent en liquide à son retour de voyage. Ce dernier l’a confirmé devant le juge. Quant à son masseur, S. S. Fall, et son amie dentiste, M. Ghita, ils ont contesté l’usage de stupéfiants et affirmé n’avoir rien vu de compromettant dans l’appartement.
Réquisitoire et défense
La représentante du parquet a reconnu l’absence de preuves suffisantes contre les trois co-prévenus et requis leur relaxe. Concernant Dame Amar, elle a demandé une peine de 2 ans dont 6 mois ferme, ainsi que la confiscation des 2 millions de FCFA saisis.
La défense a plaidé la disproportion des poursuites, soulignant que seule une petite quantité de Kush (8 grammes) pouvait être retenue, et que la perquisition nocturne avait été menée sans consentement.
Le verdict
Au terme du délibéré, le tribunal a condamné Dame Amar à un mois de prison ferme et 150.000 FCFA d’amende, tout en ordonnant la confiscation des 2 millions de FCFA. En revanche, ses véhicules lui ont été restitués.
Ses co-prévenus, S. S. Fall, M. Ghita et M. Ng. Ndiaye, ont été relaxés au bénéfice du doute.
Un procès tendu
À la barre, Dame Amar a contesté les accusations d’offre et cession de drogue. Il a soutenu que les substances n’ont pas été trouvées chez lui mais au bas de l’immeuble. Il a affirmé avoir cessé toute consommation depuis 2021, après le drame d’une soirée où une invitée avait succombé à une overdose, ce qui lui avait valu six mois ferme à l’époque.
Il a également nié la corruption, expliquant que son agent Ndiaye avait l’habitude de lui apporter de l’argent en liquide à son retour de voyage. Ce dernier l’a confirmé devant le juge. Quant à son masseur, S. S. Fall, et son amie dentiste, M. Ghita, ils ont contesté l’usage de stupéfiants et affirmé n’avoir rien vu de compromettant dans l’appartement.
Réquisitoire et défense
La représentante du parquet a reconnu l’absence de preuves suffisantes contre les trois co-prévenus et requis leur relaxe. Concernant Dame Amar, elle a demandé une peine de 2 ans dont 6 mois ferme, ainsi que la confiscation des 2 millions de FCFA saisis.
La défense a plaidé la disproportion des poursuites, soulignant que seule une petite quantité de Kush (8 grammes) pouvait être retenue, et que la perquisition nocturne avait été menée sans consentement.
Le verdict
Au terme du délibéré, le tribunal a condamné Dame Amar à un mois de prison ferme et 150.000 FCFA d’amende, tout en ordonnant la confiscation des 2 millions de FCFA. En revanche, ses véhicules lui ont été restitués.
Ses co-prévenus, S. S. Fall, M. Ghita et M. Ng. Ndiaye, ont été relaxés au bénéfice du doute.