Une situation économique inquiétante et un climat d’insécurité juridique
Prenant la parole, le directeur exécutif Ousmane Sy Ndiaye a dressé un tableau sombre de l’économie nationale. Selon lui, les commerçants et industriels vivent dans un climat d’insécurité juridique qui freine la relance des activités. « L’arrestation de Moustapha Ndiaye est symptomatique d’un traitement injuste infligé à des opérateurs économiques », a-t-il déploré.
Moustapha Ndiaye accusé de surfacturation : un malentendu juridique ?
L’UNACOIS Jappo rappelle que Moustapha Ndiaye, en pleine pandémie de COVID-19, était l’un des rares fournisseurs capables d’approvisionner le pays en riz. La transaction mise en cause aurait été menée à la suite d’un appel d’offres légal avec l’État. Toutefois, on lui reproche une surfacturation fondée sur un arrêté ministériel du ministère du Commerce datant de 2013, alors que la livraison a eu lieu en 2020.
« Comment un texte temporaire censé durer quatre mois peut-il être la base d’une procédure judiciaire sept ans plus tard ? », s’interroge Ousmane Sy Ndiaye.
L’UNACOIS met en garde contre une rupture du pacte public-privé
Pour l’organisation, cette affaire constitue une menace pour la confiance entre l’État et le secteur privé. Elle redoute des conséquences néfastes sur la stabilité des prix, le bon fonctionnement du marché et la paix sociale. En qualifiant cette orientation de « dangereuse », l’UNACOIS appelle les autorités à faire preuve de discernement.
Un appel solennel à la sérénité
« L’heure est à la stabilité, à la paix, à la réconciliation », martèle l’UNACOIS Jappo, qui invite les autorités à revenir à une gouvernance économique fondée sur le dialogue, la transparence et le respect des droits des commerçants.