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Burkina Faso : Le FMI approuve un nouveau décaissement de 18,69 milliards FCFA après une revue positive

Le Fonds Monétaire International (FMI) a validé la troisième revue de l’accord de Facilité Élargie de Crédit (FEC) avec le Burkina Faso, ouvrant la voie à un nouveau décaissement de 18,69 milliards FCFA. Une reconnaissance de la stabilité macroéconomique du pays, malgré certains manquements aux objectifs financiers.


Rédigé par Kamalenba le Samedi 21 Juin 2025 à 18:20

 

Le Fonds Monétaire International (FMI) a annoncé, ce 21 juin 2025, avoir achevé la troisième revue de l’accord de Facilité Élargie de Crédit (FEC) avec le Burkina Faso. Cette validation ouvre la voie à un décaissement immédiat d’environ 18,69 milliards de FCFA (soit 32,8 millions de dollars), destiné à soutenir les efforts économiques et sociaux du pays.


Selon le communiqué officiel, la performance globale du programme est jugée satisfaisante, bien que certains objectifs financiers n’aient pas été atteints. En 2024, l’économie burkinabè a enregistré une croissance réelle du PIB de 5,0 %, tirée notamment par la bonne dynamique des secteurs de l’agriculture et des services.


Des perspectives économiques stables en 2025

Les projections pour 2025 restent optimistes, avec une croissance du PIB attendue à 4,2 % et une baisse de l’inflation à 3,0 %, selon les estimations du FMI. Ces résultats témoignent d’une résilience économique, malgré un contexte sécuritaire et budgétaire difficile.


Réformes structurelles en cours

Les autorités burkinabè poursuivent l'exécution de réformes structurelles ambitieuses. Parmi les progrès notables, on peut citer la fourniture d'une liste complète des comptes de dépôts du Trésor, l’adoption d’un plan d’apurement des arriérés, ainsi que le règlement de tous les arriérés intérieurs en suspens à la fin de l’année 2023, conformément aux recommandations d’un audit indépendant.

Le FMI salue également les efforts du gouvernement pour améliorer la gouvernance et renforcer la transparence budgétaire, deux axes jugés cruciaux pour la stabilité macroéconomique et la mobilisation des ressources.





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