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Sommet à Washington : Commerce, immigration et sécurité au cœur des échanges entre Trump et cinq présidents africains

Le sommet qui a réuni à Washington, du 9 au 11 juillet 2025, cinq chefs d’État africains et le président Donald Trump s’est achevé ce vendredi. Si aucun accord majeur n’a été signé, la rencontre a jeté les bases de nouveaux partenariats économiques, avec des discussions franches sur des sujets sensibles, dont celui de l’expulsion de criminels depuis les États-Unis.


Rédigé par Kamalenba le Samedi 12 Juillet 2025 à 02:15

Un sommet axé sur le commerce et les investissements

Pendant trois jours, Brice Oligui Nguema (Gabon), Umaro Sissoco Embalo (Guinée-Bissau), Mohamed Ould Ghazouani (Mauritanie), Joseph Boakai (Libéria) et Bassirou Diomaye Faye (Sénégal) ont présenté les opportunités économiques de leurs pays aux investisseurs américains.
 

  • Le Sénégal a mis en avant sa stabilité politique

  • Le Gabon, le Libéria et la Guinée-Bissau, leurs ressources minières

  • La Mauritanie, sa position stratégique dans le Sahel


Les discussions ont aussi porté sur la sécurité maritime dans le golfe de Guinée, la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, des enjeux majeurs pour la stabilité régionale.


Trump réclame l’accueil de criminels expulsés

Selon un document cité par le Wall Street Journal, l'administration Trump aurait demandé à ses homologues africains d’accepter le retour de criminels expulsés des États-Unis que leurs pays refusent jusqu’ici de reprendre. Cette demande a été formulée avant même le déjeuner officiel du 9 juillet à la Maison Blanche.


Le président libérien Joseph Boakai a confirmé que la question avait été évoquée, tout en minimisant toute pression américaine :

« Ils ne forcent personne. Ils veulent simplement que nous sachions que c’est une de leurs préoccupations », a-t-il déclaré à Front Page Africa.


Aucune réponse officielle des cinq chefs d’État n’a encore été rendue publique à ce sujet.


Un dialogue à poursuivre

Ce sommet, marqué par la franchise et les intérêts croisés, montre que la relation entre les États-Unis et l’Afrique reste stratégique, mais exigeante. Entre promesses économiques et enjeux migratoires, la coopération semble appelée à évoluer vers des partenariats plus équilibrés, mais pas sans conditions.



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