Serigne MBOUP salue l’initiative d’ousmane sonko en turquie mais appelle à plus de concertation avec le secteur privé

Le récent drame survenu dans la nuit du 5 au 6 août à la résidence Les Diamantines, à Saly, a choqué l’opinion nationale. Cette attaque armée, ponctuée d’un viol collectif, d’actes de violence sur une fillette et d’un vol important, met une nouvelle fois en lumière une insécurité galopante dans les zones touristiques du Sénégal.
 

Face à cette situation, Thierno Bocoum, président du parti AGIR - Les Leaders, tire la sonnette d’alarme. Dans une tribune, l’ancien député dénonce une criminalité de plus en plus organisée et impunie à Saly, Mbour, Warang ou encore Thiès, avec des conséquences dramatiques pour l’économie et la stabilité du pays.
 

« Ce qui s’est passé à Saly n’est plus un cas isolé, mais le symptôme d’une insécurité croissante dans les zones touristiques. Le sentiment d’impunité alimente l’audace de ces bandes armées », déplore-t-il.

Pour Thierno Bocoum, les conséquences de cette insécurité sont multiples :

• désaffection touristique,

• fuite des investisseurs,

• ralentissement économique local,

• atteinte à l’image internationale du Sénégal,

• et fracture sociale dans les communautés locales.

Il appelle à des mesures d’urgence et structurantes :

• déploiement de brigades spécialisées,

• installation de caméras de surveillance,

• mise en place de patrouilles mixtes,

• mise en œuvre de numéros d’alerte efficaces,

• et obligation de sécurité renforcée pour tous les établissements touristiques.

« Le Sénégal ne peut prétendre être une destination fiable si l’insécurité devient la norme. Sans sécurité, il n’y a ni tourisme ni croissance », avertit-il.

Thierno Bocoum alerte également sur la montée de la peur au sein des populations locales qui, en l’absence de réponses étatiques, en viennent à organiser des rondes de surveillance informelles ou recourir à une justice parallèle, avec tous les risques que cela comporte pour la cohésion sociale et l’ordre public.