Face à un parterre de ministres, de hauts fonctionnaires et de partenaires techniques, le chef du gouvernement a fustigé les écarts de rémunération dans l’appareil d’État. « Il y a des directeurs généraux qui perçoivent quatre, cinq, voire sept fois plus que le président de la République », a-t-il dénoncé, qualifiant cette situation de « dysfonctionnement » qu’il convient de corriger au plus vite.
Le Premier ministre a ensuite dressé un constat saisissant : « Le président perçoit moins de 5 millions, le Premier ministre autour de 4 millions, les ministres moins de 4 millions… Comment un fonctionnaire peut-il être milliardaire dans ce pays ? Ce n’est pas possible… Si on veut être milliardaire, il faut aller entreprendre. »
Ce discours marque une rupture nette avec les pratiques passées, et s’inscrit dans une volonté de refondation éthique et transparente du service public. L’Agenda présenté en ce sens pose les jalons d’une réforme structurelle, où l’équité salariale et la reddition des comptes seront des piliers.
La démarche du Premier ministre vise à moraliser la gestion publique, à instaurer plus de justice dans la rémunération des agents de l’État et à redonner confiance aux citoyens dans l’administration.