Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), Abdourahmane Diouf, a annoncé ce lundi la signature officielle des contrats de performance avec les huit universités publiques du Sénégal.
Dans ce cadre, 13,76 milliards de francs CFA seront injectés sur trois ans, en plus des financements budgétaires classiques, afin d’améliorer durablement la qualité de l’enseignement supérieur.
Un modèle basé sur la performance
Selon le ministre, le contrat de performance est un nouveau modèle de financement fondé sur des objectifs précis :
« Nous donnons de l’argent et nous attendons de la qualité. Les universités l’ont très bien compris », a affirmé Abdourahmane Diouf.
Chaque université bénéficiera d’un budget fléché vers des besoins identifiés, mais devra remplir des obligations de résultats.
Objectif : résorber le décalage du calendrier académique
Ce dispositif vise aussi à réduire les retards chroniques dans le calendrier universitaire. Grâce aux moyens supplémentaires, les établissements pourront restructurer leurs plannings :
« Très rapidement, nous allons commencer à avoir des impacts visibles », a promis le ministre.
Il estime que cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’Agenda national de transformation de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (ANTESRI).
« L’université sénégalaise va vers des lendemains meilleurs », a-t-il conclu.