Le ministre a rappelé que c’est lui-même qui avait annoncé cette enveloppe, précisant qu’il s’agissait d’un engagement du gouvernement. Cependant, des contraintes budgétaires majeures ont empêché la mise à disposition des fonds. En 2024, le ministère de la Santé a subi une coupe budgétaire de 6 milliards de francs CFA, en raison notamment de l’urgence liée aux inondations, des problèmes de paiement des contractuels (5,7 milliards à combler), et des dépenses imprévues liées à la radiothérapie (1,2 milliard débloqué pour Dalal Diam et Touba).
Malgré l’absence de décaissement des 800 millions, le ministre affirme que plus de 1,5 milliard de francs CFA ont été investis à Touba. Il cite notamment :
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450 millions pour la maintenance à l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim,
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500 millions pour la mise à jour de l’accélérateur de radiothérapie,
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Et 150 millions en équipements médicaux pour plusieurs structures, dont l’hôpital Ndamatou.
Ibrahima Sy souligne que ces investissements généreront des recettes à long terme, susceptibles de dépasser les 800 millions initialement annoncés.
À quelques jours du Grand Magal 2025, le ministre se dit confiant sur la préparation du dispositif de santé, tout en appelant à la prudence : « Personne n’est à l’abri des risques », a-t-il insisté, soulignant les défis climatiques et logistiques liés à l’événement. Son objectif : assurer un déploiement sanitaire efficace et sécurisé au service des populations.