Les syndicats tirent la sonnette d’alarme face à la fermeture du bloc opératoire et du service de soins intensifs, des piliers essentiels pour la prise en charge des urgences médicales. Ces dysfonctionnements bloquent toute intervention chirurgicale et limitent la capacité de l’hôpital à sauver des vies en cas d’urgence critique.
Une pénurie généralisée d’équipements et de fournitures
Outre les services fermés, l’hôpital fait face à une pénurie extrême de matériel médical et de fournitures de base :
Réactifs médicaux absents
Manque de cartouches d’imprimantes
Rupture de produits de nettoyage
Absence d'équipements essentiels à la stérilisation
Cette situation transforme l’hôpital, autrefois centre de soins de référence, en zone à risque sanitaire, potentiellement vectrice d'infections.
Une direction absente et un blocage institutionnel
Autre point de tension : l'absence de gouvernance claire. Le départ du directeur sortant sans passation formelle au nouveau responsable depuis plus d’un mois crée un blocage administratif majeur, empêchant toute décision stratégique ou d'urgence.
Un appel urgent au ministère de la Santé
Face à cette situation alarmante, les syndicats appellent le ministère de la Santé à intervenir sans délai pour :
Nommer un nouveau directeur compétent
Restaurer une gouvernance fonctionnelle
Accroître l’allocation budgétaire pour répondre aux besoins vitaux
Réapprovisionner l’établissement en matériel médical
« Sans une action rapide et décisive, c’est la santé de toute une région qui est menacée », avertissent les représentants syndicaux.