Cette rencontre marque une nouvelle ère dans les relations États-Unis–Afrique, avec un double objectif :
• Renforcer les liens économiques et commerciaux,
• Intensifier la coopération sécuritaire, notamment dans la lutte contre le trafic de drogue, devenu un fléau transcontinental.
Ce sommet intervient alors que Washington revoit profondément sa politique africaine. L’AGOA (African Growth and Opportunity Act), cadre préférentiel d'accès au marché américain en vigueur depuis 2000, est appelé à disparaître. En lieu et place, les États-Unis veulent bâtir des partenariats plus équilibrés, fondés sur la réciprocité et l’investissement direct, plutôt que sur l’aide.
⚙️ Défendre les intérêts stratégiques du Sénégal
Face à ce repositionnement américain, le président Diomaye Faye entend :
• Défendre les intérêts économiques du Sénégal,
• Explorer les opportunités d’investissements américains dans des secteurs clés :
Énergie,
Numérique,
Cybersécurité,
Infrastructures logistiques.
Le Sénégal espère également capter de nouveaux financements pour ses projets d’industrialisation, portuaire et technologique dans la région ouest-africaine.
🚨 Une visite dans un contexte migratoire tendu
Cette visite intervient dans un contexte diplomatique délicat, marqué par :
• Le refus de visas américains à plusieurs joueuses sénégalaises de basketball, dénoncé par le Premier ministre Ousmane Sonko,
• La possible extension à 36 pays africains, dont le Sénégal, de restrictions migratoires, selon un câble diplomatique cité par The Washington Post.
🗣️ Une rencontre décisive
À l’heure où les États-Unis cherchent à redéfinir leur influence en Afrique, cette visite représente une étape cruciale dans la défense des intérêts africains et la promotion de partenariats gagnant-gagnant, notamment dans le domaine commercial, technologique et sécuritaire.