Ce nouveau verdict intervient dans le cadre de l’"Affaire du complot 2", qui vise une vingtaine d’anciens responsables, dont Nadia Akacha, ex-directrice de cabinet du président Kaïs Saïed, et Rafik Abdessalem, ancien ministre des Affaires étrangères et gendre de Ghannouchi. Tous deux, actuellement en fuite, ont été condamnés par contumace à 35 ans de prison.
Ils sont accusés de tentative de formation d’un "appareil sécuritaire secret" au service d’Ennahda, mais aussi de "crimes terroristes" présumés. Le verdict, très controversé, a été qualifié par des ONG comme une nouvelle étape dans la dérive autoritaire du régime.
Depuis le coup de force de Kaïs Saïed en juillet 2021, qui lui a permis de s'arroger les pleins pouvoirs, de nombreux opposants, journalistes et avocats sont poursuivis sur la base de lois controversées. Des défenseurs des droits humains dénoncent une régression grave des libertés dans le pays.