Les faits remontent au 5 novembre 2025. Lors d’un contrôle de routine au poste de Cantenne, sur l’axe « Mpack », les agents ont intercepté un homme en possession de deux pièces d’identité — l’une sénégalaise, l’autre guinéenne — présentant des incohérences majeures, à l’exception de la photographie.
Les premières vérifications ont révélé que la pièce guinéenne était authentique, tandis que la carte d’identité sénégalaise serait falsifiée.
un réseau impliquant des agents municipaux
Auditionné, le mis en cause a admis que la carte d’identité frauduleuse avait été confectionnée sur la base d’un acte d’état civil irrégulier, obtenu à la mairie de Guédiawaye contre 60 000 F CFA. Il a également reconnu avoir obtenu un faux certificat de nationalité sénégalaise moyennant 80 000 F CFA via un intermédiaire.
Ce dernier a été interpellé après une réquisition adressée à la mairie concernée. Confronté aux enquêteurs, il a fini par reconnaître la falsification du certificat de nationalité, tout en indiquant qu’un ex-agent de la mairie de Boune, en complicité avec un acolyte à Guédiawaye, avait fabriqué les faux extraits de naissance.
L’exploitation de son téléphone portable a mis en évidence un vaste trafic de documents administratifs frauduleux, notamment :
- 87 copies de pièces d’identité
- 50 extraits de naissance et 100 bulletins de naissance
- 27 copies de CNI sénégalaises
- 2 procurations pour mariage
- 30 certificats de mariage constaté dont 18 vierges
- 25 CNI guinéennes
- 80 extraits de naissance et 75 copies littérales estampillés mairie de Boune
Ces documents ont été reconnus comme fictifs, produits avec la complicité d’agents municipaux en fonction et d’anciens agents.
les enquêtes se poursuivent
Le troisième mis en cause, arrêté avec plusieurs documents suspects lors de son interpellation, nie toute implication malgré les éléments compromettants retrouvés sur lui.
La DNLT poursuit son enquête pour démanteler l’ensemble du réseau, actif entre Guédiawaye, Keur Massar et Ziguinchor.
Les autorités rappellent que la Police nationale reste pleinement mobilisée pour lutter contre la fraude documentaire, un phénomène qui alimente la migration irrégulière et les réseaux criminels.
📞 La population est invitée à signaler tout cas suspect au numéro vert 800 00 17 00.
Les premières vérifications ont révélé que la pièce guinéenne était authentique, tandis que la carte d’identité sénégalaise serait falsifiée.
un réseau impliquant des agents municipaux
Auditionné, le mis en cause a admis que la carte d’identité frauduleuse avait été confectionnée sur la base d’un acte d’état civil irrégulier, obtenu à la mairie de Guédiawaye contre 60 000 F CFA. Il a également reconnu avoir obtenu un faux certificat de nationalité sénégalaise moyennant 80 000 F CFA via un intermédiaire.
Ce dernier a été interpellé après une réquisition adressée à la mairie concernée. Confronté aux enquêteurs, il a fini par reconnaître la falsification du certificat de nationalité, tout en indiquant qu’un ex-agent de la mairie de Boune, en complicité avec un acolyte à Guédiawaye, avait fabriqué les faux extraits de naissance.
L’exploitation de son téléphone portable a mis en évidence un vaste trafic de documents administratifs frauduleux, notamment :
- 87 copies de pièces d’identité
- 50 extraits de naissance et 100 bulletins de naissance
- 27 copies de CNI sénégalaises
- 2 procurations pour mariage
- 30 certificats de mariage constaté dont 18 vierges
- 25 CNI guinéennes
- 80 extraits de naissance et 75 copies littérales estampillés mairie de Boune
Ces documents ont été reconnus comme fictifs, produits avec la complicité d’agents municipaux en fonction et d’anciens agents.
les enquêtes se poursuivent
Le troisième mis en cause, arrêté avec plusieurs documents suspects lors de son interpellation, nie toute implication malgré les éléments compromettants retrouvés sur lui.
La DNLT poursuit son enquête pour démanteler l’ensemble du réseau, actif entre Guédiawaye, Keur Massar et Ziguinchor.
Les autorités rappellent que la Police nationale reste pleinement mobilisée pour lutter contre la fraude documentaire, un phénomène qui alimente la migration irrégulière et les réseaux criminels.
📞 La population est invitée à signaler tout cas suspect au numéro vert 800 00 17 00.