Suicide à Louga : un émigré de 40 ans se tire une balle dans la bouche avec une arme artisanale

La ville de Louga a été secouée ce mercredi 2 juillet 2025 par un drame bouleversant. Un émigré de 40 ans, M. S. Fall, a été retrouvé mort à son domicile après s’être tiré une balle dans la bouche à l’aide d’une arme artisanale. Une enquête est ouverte pour élucider les circonstances de ce suicide tragique.


Rédigé par Kamalenba le Vendredi 4 Juillet 2025 à 00:32

 

Une scène tragique à Keur Serigne Bara

Aux environs de 20h30, un coup de feu a retenti dans le quartier populaire de Keur Serigne Bara, plongeant les habitants dans l’effroi. Le tir, provenant du balcon du premier étage d’un immeuble, a alerté un voisin qui a immédiatement prévenu la famille du défunt.
 

Les proches de M. S. Fall, un émigré récemment revenu au pays, ont fait la macabre découverte : le corps sans vie de l’homme, baignant dans une mare de sang, une arme artisanale posée à proximité.

Intervention rapide des autorités

Le commissaire de la police centrale de Louga, accompagné des éléments de la 52e compagnie d’incendie et de secours, s’est rendu rapidement sur les lieux. Le procureur de la République, également présent, a ordonné la sécurisation immédiate du périmètre et l’ouverture d’une enquête.
 

Des membres de la famille ont été entendus dans la nuit afin de recueillir les premiers éléments d’information sur le contexte personnel du défunt. Aucune hypothèse n’est pour l’instant écartée : le mobile du suicide demeure inconnu.


Un homme, une famille, une douleur

Le corps de M. Fall, né en 1985, a été transféré à la morgue de l’hôpital régional Ahmadou Sakhir Mbaye de Louga pour autopsie.

Le défunt laisse derrière lui une épouse et trois enfants, aujourd’hui frappés par un deuil aussi soudain qu’inexplicable. Le quartier, encore sous le choc, s’interroge sur les raisons de ce geste désespéré.

Enquête en cours, le silence reste pesant

Alors que l’enquête suit son cours, les autorités invitent à la retenue et au respect de la douleur de la famille. Ce drame met à nouveau en lumière la nécessité d’un meilleur accompagnement psychologique des émigrés en détresse et du suivi social au retour.


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