Pendant trois jours, Brice Oligui Nguema (Gabon), Umaro Sissoco Embalo (Guinée-Bissau), Mohamed Ould Ghazouani (Mauritanie), Joseph Boakai (Libéria) et Bassirou Diomaye Faye (Sénégal) ont présenté les opportunités économiques de leurs pays aux investisseurs américains.
Le Sénégal a mis en avant sa stabilité politique
Le Gabon, le Libéria et la Guinée-Bissau, leurs ressources minières
La Mauritanie, sa position stratégique dans le Sahel
Les discussions ont aussi porté sur la sécurité maritime dans le golfe de Guinée, la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, des enjeux majeurs pour la stabilité régionale.
Trump réclame l’accueil de criminels expulsés
Selon un document cité par le Wall Street Journal, l'administration Trump aurait demandé à ses homologues africains d’accepter le retour de criminels expulsés des États-Unis que leurs pays refusent jusqu’ici de reprendre. Cette demande a été formulée avant même le déjeuner officiel du 9 juillet à la Maison Blanche.
Le président libérien Joseph Boakai a confirmé que la question avait été évoquée, tout en minimisant toute pression américaine :
« Ils ne forcent personne. Ils veulent simplement que nous sachions que c’est une de leurs préoccupations », a-t-il déclaré à Front Page Africa.
Aucune réponse officielle des cinq chefs d’État n’a encore été rendue publique à ce sujet.
Un dialogue à poursuivre
Ce sommet, marqué par la franchise et les intérêts croisés, montre que la relation entre les États-Unis et l’Afrique reste stratégique, mais exigeante. Entre promesses économiques et enjeux migratoires, la coopération semble appelée à évoluer vers des partenariats plus équilibrés, mais pas sans conditions.