Une économie dans l'impasse et une souveraineté alimentaire en déclin
Le diagnostic économique posé par l'opposition est sans concession. Le FDR dénonce une incapacité flagrante du pouvoir à définir un cap stratégique, fustigeant au passage la « fable de la dette cachée ». Selon Samba Sy, les signes de cette défaillance sont multiples avec, notamment, les bourses des étudiants restées impayées, les factures des entreprises de BTP en souffrance, et une campagne arachidière totalement paralysée.
Plus inquiétant encore, le FDR souligne que le Sénégal s'éloigne de son objectif de souveraineté alimentaire. En s'appuyant sur les chiffres de l'ANSD, l'opposition note que les importations de céréales ont bondi à plus de 2,3 millions de tonnes en septembre 2025, contre 2 millions en 2023.
Justice et libertés : une « manipulation insidieuse »
Sur le volet des libertés publiques, le tableau brossé est tout aussi sombre. Le FDR accuse le régime d'instrumentaliser le Parquet pour retarder les libérations et de maintenir des contraintes injustifiées sur les opposants. Samba Sy s'est également insurgé contre une certaine forme d'impunité, citant le cas d'un ministre ayant avoué avoir détourné des fonds sociaux au profit de militants du parti sans être inquiété par la justice.
Tensions au sommet de l'État et train de vie luxueux
L'opposition décrit une situation institutionnelle « tragi-comique », marquée par une guerre larvée entre la Présidence et la Primature en vue de l'élection présidentielle de 2029. Cette rivalité aurait, selon le FDR, conduit à « ridiculiser » l'Assemblée nationale lors d'une séance de questions au gouvernement organisée à la hâte.
Enfin, le contraste entre la rigueur prônée et la réalité du terrain choque le FDR. L'organisation pointe du doigt le train de vie ostentatoire de certains dignitaires, évoquant des voyages en jet privé et l'usage de véhicules de luxe. Parallèlement, la baisse des prix est jugée « cosmétique ». L'opposition s'étonne notamment que le litre de super soit plus cher au Sénégal (920 F) qu'en Côte d'Ivoire (820 F), malgré la stabilité des cours mondiaux du pétrole.
Le diagnostic économique posé par l'opposition est sans concession. Le FDR dénonce une incapacité flagrante du pouvoir à définir un cap stratégique, fustigeant au passage la « fable de la dette cachée ». Selon Samba Sy, les signes de cette défaillance sont multiples avec, notamment, les bourses des étudiants restées impayées, les factures des entreprises de BTP en souffrance, et une campagne arachidière totalement paralysée.
Plus inquiétant encore, le FDR souligne que le Sénégal s'éloigne de son objectif de souveraineté alimentaire. En s'appuyant sur les chiffres de l'ANSD, l'opposition note que les importations de céréales ont bondi à plus de 2,3 millions de tonnes en septembre 2025, contre 2 millions en 2023.
Justice et libertés : une « manipulation insidieuse »
Sur le volet des libertés publiques, le tableau brossé est tout aussi sombre. Le FDR accuse le régime d'instrumentaliser le Parquet pour retarder les libérations et de maintenir des contraintes injustifiées sur les opposants. Samba Sy s'est également insurgé contre une certaine forme d'impunité, citant le cas d'un ministre ayant avoué avoir détourné des fonds sociaux au profit de militants du parti sans être inquiété par la justice.
Tensions au sommet de l'État et train de vie luxueux
L'opposition décrit une situation institutionnelle « tragi-comique », marquée par une guerre larvée entre la Présidence et la Primature en vue de l'élection présidentielle de 2029. Cette rivalité aurait, selon le FDR, conduit à « ridiculiser » l'Assemblée nationale lors d'une séance de questions au gouvernement organisée à la hâte.
Enfin, le contraste entre la rigueur prônée et la réalité du terrain choque le FDR. L'organisation pointe du doigt le train de vie ostentatoire de certains dignitaires, évoquant des voyages en jet privé et l'usage de véhicules de luxe. Parallèlement, la baisse des prix est jugée « cosmétique ». L'opposition s'étonne notamment que le litre de super soit plus cher au Sénégal (920 F) qu'en Côte d'Ivoire (820 F), malgré la stabilité des cours mondiaux du pétrole.