La sécurité routière demeure un enjeu critique au Sénégal. En moyenne, 5 200 accidents de circulation sont enregistrés chaque année, entraînant un bilan humain dramatique : 745 décès et plus de 8 500 blessés graves, selon Atoumane Sy, directeur général de l’Agence nationale de la sécurité routière (ANASER). Il s'exprimait dans l’émission Salam Sénégal sur RTS.sn.
Créée en novembre 2021, avec l’appui de la Banque mondiale et de l’UEMOA, l’ANASER coordonne les politiques de prévention routière dans un contexte devenu un véritable problème de santé publique. Le coût économique des accidents est colossal : entre 4 et 5 % du PIB, soit près de 163 milliards de FCFA par an.
🚦 Des causes majoritairement humaines
Selon Atoumane Sy, 90 % des accidents sont liés à des comportements humains à risque : excès de vitesse, imprudence, conduite sans permis, fatigue ou encore usage de substances. À cela s’ajoutent 7 % causés par des véhicules défectueux et 3 % dus à l’état des routes.
🛵 Les deux-roues, premiers concernés
Les conducteurs de motos et scooters, souvent non formés et sans permis, représentent 38 % des accidents. L’ANASER mène des campagnes de sensibilisation dans les gares routières, et organise des formations obligatoires, notamment à destination de ces usagers vulnérables.
📉 Des signes encourageants mais insuffisants
Lors de la Tabaski 2025, les efforts conjoints du ministère des Transports terrestres et des forces de sécurité ont permis une réduction notable du nombre de décès, passant de plus de 8 à 5 morts sur les routes durant cette période critique.
Malgré ces avancées, la réforme du système de délivrance des permis reste une priorité nationale. Pour Atoumane Sy, seule une refonte complète du processus de formation et de certification des conducteurs permettra de réduire durablement l’hécatombe routière au Sénégal.
Créée en novembre 2021, avec l’appui de la Banque mondiale et de l’UEMOA, l’ANASER coordonne les politiques de prévention routière dans un contexte devenu un véritable problème de santé publique. Le coût économique des accidents est colossal : entre 4 et 5 % du PIB, soit près de 163 milliards de FCFA par an.
🚦 Des causes majoritairement humaines
Selon Atoumane Sy, 90 % des accidents sont liés à des comportements humains à risque : excès de vitesse, imprudence, conduite sans permis, fatigue ou encore usage de substances. À cela s’ajoutent 7 % causés par des véhicules défectueux et 3 % dus à l’état des routes.
🛵 Les deux-roues, premiers concernés
Les conducteurs de motos et scooters, souvent non formés et sans permis, représentent 38 % des accidents. L’ANASER mène des campagnes de sensibilisation dans les gares routières, et organise des formations obligatoires, notamment à destination de ces usagers vulnérables.
📉 Des signes encourageants mais insuffisants
Lors de la Tabaski 2025, les efforts conjoints du ministère des Transports terrestres et des forces de sécurité ont permis une réduction notable du nombre de décès, passant de plus de 8 à 5 morts sur les routes durant cette période critique.
Malgré ces avancées, la réforme du système de délivrance des permis reste une priorité nationale. Pour Atoumane Sy, seule une refonte complète du processus de formation et de certification des conducteurs permettra de réduire durablement l’hécatombe routière au Sénégal.