Emmanuel Macron a nommé mardi Sébastien Lecornu, actuel ministre des Armées et proche du chef de l’État, au poste de Premier ministre. À 39 ans, il devient le septième chef de gouvernement d’Emmanuel Macron et le cinquième depuis le début du second quinquennat en 2022, un record inédit sous la Ve République.
L’Élysée a précisé que sa mission première sera de « consulter » les partis politiques représentés au Parlement afin de bâtir les accords nécessaires à l’adoption du prochain budget et aux décisions majeures des mois à venir. À l’issue de ces discussions, il proposera au président la composition de son gouvernement.
La passation de pouvoir avec François Bayrou est prévue mercredi à midi à Matignon, dans un contexte social tendu marqué par une journée de mobilisation nationale.
Proche fidèle de Macron, Lecornu a gravi les échelons depuis 2017, jusqu’à devenir ministre des Armées, un poste sensible en pleine guerre en Ukraine. Sa nomination suscite déjà des réactions contrastées : Jean-Luc Mélenchon dénonce une « comédie de mépris du Parlement », Marine Tondelier parle d’une « provocation », tandis que Marine Le Pen estime que « le président tire la dernière cartouche du macronisme ». De son côté, Bruno Retailleau, patron des Républicains, a tendu la main en se disant prêt à « trouver des accords ».
L’Élysée a précisé que sa mission première sera de « consulter » les partis politiques représentés au Parlement afin de bâtir les accords nécessaires à l’adoption du prochain budget et aux décisions majeures des mois à venir. À l’issue de ces discussions, il proposera au président la composition de son gouvernement.
La passation de pouvoir avec François Bayrou est prévue mercredi à midi à Matignon, dans un contexte social tendu marqué par une journée de mobilisation nationale.
Proche fidèle de Macron, Lecornu a gravi les échelons depuis 2017, jusqu’à devenir ministre des Armées, un poste sensible en pleine guerre en Ukraine. Sa nomination suscite déjà des réactions contrastées : Jean-Luc Mélenchon dénonce une « comédie de mépris du Parlement », Marine Tondelier parle d’une « provocation », tandis que Marine Le Pen estime que « le président tire la dernière cartouche du macronisme ». De son côté, Bruno Retailleau, patron des Républicains, a tendu la main en se disant prêt à « trouver des accords ».