Les élections du Syndicat Unique des Travailleurs du Trésor (SUTT) ont déclenché une vive contestation. Dans un communiqué transmis à la presse, les candidats déchus Isaac Mingou et Modou Beye ont rejeté les résultats, affirmant avoir obtenu « une majorité sociologique » avec 313 voix contre 256 pour le candidat déclaré vainqueur.
Ils dénoncent un scrutin « vicié » et « entaché de fraude multidimensionnelle », invoquant notamment la violation de l’article 8 du règlement intérieur, qui encadre la procédure de vote par procuration. Selon eux, l’absence d’un huissier — pourtant obligatoire — a permis d’exclure une partie de l’électorat, notamment les agents à l’étranger, réputés favorables à Isaac Mingou.
Accusations d’irrégularités et de votes illégitimes
Les candidats affirment également que des personnes ne faisant plus partie du Trésor, voire n’appartenant pas au syndicat, auraient été autorisées à voter. Ils citent notamment des ASP, collecteurs, jardiniers, femmes de ménage, Jakarta men et stagiaires, en violation du règlement qui réserve le vote aux militants à jour de leurs cotisations.
Selon eux, l’organisateur indépendant, Pathé Keita, aurait reconnu publiquement que les résultats « ne reflètent pas la volonté des travailleurs du Trésor », une déclaration qu’ils qualifient de preuve « irréfutable ».
Une crise de gouvernance financière
Au-delà des soupçons de fraude électorale, les plaignants évoquent une opacité financière inquiétante au sein de la direction sortante. Ils dénoncent l’absence de reddition de comptes, la rétention de documents financiers, ainsi que des dépenses évaluées à plusieurs dizaines de millions, dont « 15 millions en déplacements non détaillés ».
Pour eux, ces pratiques violent les articles L.5 et L.13 du Code du Travail et soulèvent de graves questions sur la transparence et la gestion des ressources du syndicat.
Une bataille judiciaire engagée
Face à ce qu’ils appellent une « triple violation de l’ordre public social » — statutaire, électorale et financière — les candidats déchus annoncent une offensive judiciaire.
Une requête a déjà été introduite auprès du Tribunal du Travail pour demander l’annulation pure et simple du scrutin, ainsi qu’une plainte avec constitution de partie civile pour abus de confiance et manquements à l’obligation de transparence financière.
Ils dénoncent un scrutin « vicié » et « entaché de fraude multidimensionnelle », invoquant notamment la violation de l’article 8 du règlement intérieur, qui encadre la procédure de vote par procuration. Selon eux, l’absence d’un huissier — pourtant obligatoire — a permis d’exclure une partie de l’électorat, notamment les agents à l’étranger, réputés favorables à Isaac Mingou.
Accusations d’irrégularités et de votes illégitimes
Les candidats affirment également que des personnes ne faisant plus partie du Trésor, voire n’appartenant pas au syndicat, auraient été autorisées à voter. Ils citent notamment des ASP, collecteurs, jardiniers, femmes de ménage, Jakarta men et stagiaires, en violation du règlement qui réserve le vote aux militants à jour de leurs cotisations.
Selon eux, l’organisateur indépendant, Pathé Keita, aurait reconnu publiquement que les résultats « ne reflètent pas la volonté des travailleurs du Trésor », une déclaration qu’ils qualifient de preuve « irréfutable ».
Une crise de gouvernance financière
Au-delà des soupçons de fraude électorale, les plaignants évoquent une opacité financière inquiétante au sein de la direction sortante. Ils dénoncent l’absence de reddition de comptes, la rétention de documents financiers, ainsi que des dépenses évaluées à plusieurs dizaines de millions, dont « 15 millions en déplacements non détaillés ».
Pour eux, ces pratiques violent les articles L.5 et L.13 du Code du Travail et soulèvent de graves questions sur la transparence et la gestion des ressources du syndicat.
Une bataille judiciaire engagée
Face à ce qu’ils appellent une « triple violation de l’ordre public social » — statutaire, électorale et financière — les candidats déchus annoncent une offensive judiciaire.
Une requête a déjà été introduite auprès du Tribunal du Travail pour demander l’annulation pure et simple du scrutin, ainsi qu’une plainte avec constitution de partie civile pour abus de confiance et manquements à l’obligation de transparence financière.