Le remaniement ministériel continue d’alimenter le débat politique au Sénégal. Dans une publication sur X, l’ancien ministre et leader de la République des valeurs (RV), Thierno Alassane Sall, a livré une analyse particulièrement critique de la nouvelle configuration gouvernementale.
Selon lui, trois leçons majeures ressortent de ce processus, annoncé depuis le 28 juillet mais concrétisé seulement début septembre.
« Diomaye a cédé aux pressions »
TAS affirme que le président Bassirou Diomaye Faye a finalement cédé aux pressions des cadres de Pastef, en confiant au Premier ministre Ousmane Sonko deux ministères de souveraineté : la Justice et l’Intérieur. Une décision qui, selon lui, ouvre la voie à « une accentuation de la répression et de la vengeance politiques ».
Des réformes économiques repoussées
L’ancien ministre estime également que les réformes économiques attendues sont reléguées au second plan. Pour lui, certains ministres « notoirement incompétents » ont été maintenus dans leurs fonctions, faute d’un accord clair entre le chef de l’État et son Premier ministre.
Une guerre froide au sommet de l’État
Enfin, TAS prédit une aggravation des tensions internes au sein du pouvoir. Il évoque une « guerre froide » entre Diomaye Faye, qu’il qualifie de « président légal », et Ousmane Sonko, qu’il surnomme « président légitime ». Cette dualité, juge-t-il, risque de fragiliser la haute administration et d’affaiblir les institutions.
Pour Thierno Alassane Sall, cette stratégie traduit un aveu de faiblesse qui pourrait, à terme, « casser le pays ».
Selon lui, trois leçons majeures ressortent de ce processus, annoncé depuis le 28 juillet mais concrétisé seulement début septembre.
« Diomaye a cédé aux pressions »
TAS affirme que le président Bassirou Diomaye Faye a finalement cédé aux pressions des cadres de Pastef, en confiant au Premier ministre Ousmane Sonko deux ministères de souveraineté : la Justice et l’Intérieur. Une décision qui, selon lui, ouvre la voie à « une accentuation de la répression et de la vengeance politiques ».
Des réformes économiques repoussées
L’ancien ministre estime également que les réformes économiques attendues sont reléguées au second plan. Pour lui, certains ministres « notoirement incompétents » ont été maintenus dans leurs fonctions, faute d’un accord clair entre le chef de l’État et son Premier ministre.
Une guerre froide au sommet de l’État
Enfin, TAS prédit une aggravation des tensions internes au sein du pouvoir. Il évoque une « guerre froide » entre Diomaye Faye, qu’il qualifie de « président légal », et Ousmane Sonko, qu’il surnomme « président légitime ». Cette dualité, juge-t-il, risque de fragiliser la haute administration et d’affaiblir les institutions.
Pour Thierno Alassane Sall, cette stratégie traduit un aveu de faiblesse qui pourrait, à terme, « casser le pays ».